Le cancer est une maladie qui touche des millions de personnes chaque année. Alors que la recherche médicale progresse constamment, de nouvelles approches complémentaires émergent pour aider les patients à affronter cette pathologie et ses protocoles de soins. Parmi elles, une méthode surprenante gagne en popularité : la musculation. En effet, se muscler aide à lutter efficacement contre le cancer. Les bénéfices se mesurent aussi bien dans l’accompagnement des patients vers la guérison, que dans la prévention des cancers. Nos muscles révèlent aujourd’hui tout leur potentiel thérapeutique et on vous explique tout dans cet article !
Pourquoi se muscler aide à lutter contre le cancer ?
Des études récentes ont montré que la pratique d’une activité physique peut réduire le risque de développer une pathologie cancéreuse. C’est particulièrement vrai pour les cancers hormono-dépendants tels que le cancer du sein, de l’utérus (ou de l’endomètre), de la prostate, du côlon, etc. Plusieurs mécanismes entrent alors en action quand on fait travailler ses muscles :
- la réduction de la sarcopénie (ou perte de masse musculaire) ;
- la régulation des hormones ;
- la régression de l’inflammation chronique ;
- la gestion du poids ;
- la stimulation du système immunitaire ;
- la diminution des effets secondaires liés aux traitements médicaux ;
- l’amélioration de la qualité de vie (avec une meilleure gestion du stress, et la conservation d’une plus grande autonomie).
Tous ces éléments participent largement à l’allongement de votre espérance de vie, et diminuent le risque de récidive. Par ailleurs, la musculation favorise une meilleure circulation sanguine. Cela contribue à une bonne élimination des cellules potentiellement cancéreuses. En outre, maintenir une masse musculaire saine permet de réguler le taux de glucose dans le sang. Les risques de diabète et d’obésité sont ainsi limités. Autres facteurs connus pour augmenter les chances de développer une maladie chronique comme le cancer.
Comment intégrer une activité physique adaptée dans son traitement anticancéreux ?
Pour démarrer efficacement un programme de musculation, il est indispensable de consulter son oncologue ou d’en parler avec son équipe médicale. Les séances doivent être aménagées en fonction de votre état de santé, vos traitements en cours, et vos capacités physiques. Inutile de s’épuiser, ce serait contre-productif. Bien au contraire, en vous faisant accompagner par un professionnel de santé, vous pourrez déterminer des sessions sportives calibrées à votre besoin.
Par exemple, vous pouvez travailler avec un kinésithérapeute ou un coach spécialisé dans l’accompagnement de patients atteints de cancer. Ils pourront vous garantir une pratique personnalisée et vous proposer une progression tout en douceur. C’est le garant de votre réussite, car pour profiter des bienfaits d’une activité sportive adaptée (APA), il faut miser sur la constance. Vous devrez donc apprendre à écouter votre corps pour ajuster vos entraînements. On ne le répètera jamais assez, des séances régulières, même courtes, sont préférables à des efforts intenses mais sporadiques. N’hésitez pas à rechercher votre « bien-être sportif » !
Quel sport choisir ? Idéalement, il est conseillé de sélectionner des activités qui favorisent des exercices modérés et quotidiens. On pense entre autres à :
- la marche ;
- le yoga ;
- le tai-chi ;
- la gymnastique douce comme le pilate ;
- le vélo ;
- la natation.
Toutes les études scientifiques récentes le montrent, se muscler permet de lutter contre le cancer. De plus, pratiquer une activité physique régulièrement est très efficace également pour prévenir la survenue d’une maladie chronique. À vos baskets !
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Nathalie Peronny, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW
Article relu par Daphné, tutrice de formation chez FRW
Sources :
– presse.inserm.fr
– www.fondation-arc.org
– www.e-cancer.fr
