C’est le genre de rencontre qu’on aimerait faire tous les jours ! National Geographic annonce la découverte du plus grand corail du monde. Nous le savons, les scientifiques s’inquiètent pour l’état des océans et la Grande Barrière de corail est en danger. Pourtant, ce géant des fonds marins témoigne d’une santé remarquable.

La découverte du plus grand corail du monde au cœur de l’océan Pacifique

C’est en novembre 2024, lors d’une expédition dans les Îles Salomon, que l’équipe Pristine Seas de National Geographic a fait une incroyable découverte ! Cet archipel du Pacifique est situé au sein de la zone du Triangle de Corail. Les plongeurs du monde entier la considèrent comme l’épicentre planétaire de la biodiversité marine. Elle rassemble plus de 78 kilomètres carrés de récifs, soit plus de 30 % du total mondial. C’est dans cet écrin que les explorateurs ont rencontré, par hasard, une espèce de type Pavona Clavus. Elle se compose de plus d’un milliard de polypes coralliens réunis en une seule colonie, appelée corail. Les photographes de l’équipe ont immortalisé cette impressionnante découverte et témoignent d’un écosystème brun d’environ 33 mètres carrés, avec des touches de jaune, de rouge, de rose et de bleu.

Un récif corallien de la zone du Triangle de Corail. On y voit du bleu, du jaune, du rose et du vert. Les couleurs sont vives.

Récif de la zone du Triangle de Corail (Source : Eleanor Carter, Wikimedia Commons)

 

Les équipes d’exploration décrivent un écosystème marin géant et préservé

National Geographic rapporte un état de santé excellent qui contraste avec celui de ses homologues. En effet, le réchauffement des eaux, l’acidification des océans et la surpêche touchent gravement la biodiversité sous-marine, et de nombreuses espèces sont en danger. On peut expliquer la grande résistance de ce corail par sa localisation, à environ 13 mètres de profondeur. Son implantation derrière une pente et un banc constituent une barrière supplémentaire. Alors que le blanchissement des récifs est un véritable fléau, l’identification de ce Pavona Clavus sain redonne de l’espoir quant à la capacité de ces animaux à s’adapter et à survivre face à la crise climatique. Maintenant répertorié, il est de la responsabilité des autorités locales d’en assurer la protection.

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Alors qu’on ne s’y attendait pas, la découverte du plus grand corail du monde nous rappelle que nous n’avons pas fini d’en apprendre sur ce qui nous entoure. Cela illustre aussi la richesse de notre biodiversité. Plus que jamais, nous devons la préserver pour faire perdurer ces merveilles de la nature et que les générations futures puissent, elles aussi, les contempler.

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Sources :

Photos :

Maëva CAMPOS, pour e-Writers

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.

Article relu par Anne, tutrice de formation chez FRW.