L’upcycling ? Ce nouvel anglicisme, qui signifie littéralement « recycler par le haut », a le vent en poupe. L’urgence écologique à laquelle nous devons faire face nous oblige à repenser nos modes de consommation. Mais concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi privilégier les produits issus de cette technique et peut-on l’appliquer chez soi ? Zoom sur ce mouvement éthique et innovant.
Qu’est-ce que l’upcycling ?
Vous l’avez peut-être déjà pratiqué sans le savoir, car l’upcycling (ou surcyclage) est partout de nos jours. Lors d’une activité de bricolage à la maison notamment, il consiste à donner un deuxième usage à notre bric-à-brac. Cette seconde vie, contrairement au recyclage, n’implique aucun processus de destruction, mais plutôt une utilisation détournée qui apportera une valeur ajoutée à l’objet. Le but est donc de créer quelque chose de nouveau avec ce que l’on possède déjà.
Ce terme est né dans les années 90 dans les pays en voie de développement, contraints d’avoir recours au « système D ». Au départ loin des idéaux écologiques, les populations cherchaient une manière d’accéder à de nouveaux biens de consommation avec peu de moyens.
Actuellement, les secteurs les plus concernés sont la mode et la décoration d’intérieur. Il y a urgence, car selon la Chambre du Commerce et de l’Industrie, l’équivalent d’une benne à vêtements est jeté chaque seconde dans le monde et 80 % de ce volume termine son voyage en décharge ou en incinérateur.
Pourquoi et comment s’y mettre ?
À l’âge d’or de la surconsommation, upcycler un vêtement ou des matériaux ne présente que des avantages. En évitant d’acheter neuf, vous épargnez alors à notre planète les conséquences de la production de l’article. Que ce soit l’utilisation de milliers de litres d’eau, la coupe massive d’arbres ou encore le carburant du transport.
Si vous êtes dans une démarche zéro déchet, vous savez déjà que écologie rime avec économie. C’est simple, pas de nouvel achat donc pas de dépenses !
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Enfin, un objet conçu ainsi est en général une pièce unique. C’est bien plus agréable de ne pas avoir le même sac à main ou salon de jardin que son voisin, n’est-ce pas ?
Les exemples les plus courants de surcyclage que vous pouvez réaliser chez vous :
- meubles faits de palettes ;
- chaussettes transformées en tawashi (éponge tressée) ;
- vieil arrosoir changé en pot de fleurs ;
- chemise démodée de Monsieur qui devient un joli top pour Madame.
À grande échelle, cela dépasse ce que l’on peut imaginer avec par exemple d’anciens bateaux qui sont réhabilités en logements confortables et durables.
Vous l’aurez compris, la pratique de l’upcycling n’en est qu’à ses prémices et les possibilités sont infinies ! De nombreuses marques se sont déjà engagées sur cette voie, et ce n’est que le début. Vous avez envie d’une nouvelle lampe ou d’un vase original ? Ouvrez vos placards et lancez-vous !
Aurore Holon, pour e-Writers.
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Jade, tutrice de formation chez FRW.
Sources :
