À l’heure du réchauffement de la planète et du bouleversement des écosystèmes, tous les individus doivent assurer la survie de leur espèce. Humains, animaux, végétaux : notre capacité d’ajustement est plus que jamais sollicitée. L’adaptation des plantes au changement climatique poursuit ses étonnantes démonstrations. En effet, l’Arabette des dames serait apte à enseigner à ses bourgeons comment réagir à un stress environnemental déjà vécu. La survie de son espèce lui est donc assurée. Les limites de l’intelligence du monde végétal semblent bien loin de nos connaissances actuelles. On décrypte ici ce phénomène enthousiasmant !

L’acclimatation des végétaux aux transformations climatiques se nourrit de leur expérience

Nos styles de vie et nos parcours affectent nos cellules. Ils seront ensuite légués à nos enfants. Ce phénomène de transmission est aussi prouvé en botanique. L’épigénétique, l’étude des changements de comportements des gènes, explique cette particularité. C’est grâce à elle que les souvenirs vécus et intégrés par les plantes vont être diffusés à leurs progénitures. Pour se réguler, ces dernières ont besoin d’un minimum de froid durant l’année. Les hivers étant plus doux et plus courts, elles ont adopté des mécanismes de survie pour retarder leur floraison. Cela leur évite ainsi d’éclore lors de périodes où leurs chances de se reproduire sont diminuées. Comme elles ne disposent pas de neurones pour stocker ce genre d’informations, c’est leur mémoire somatique qui entre en scène. Il s’agit d’un réseau complexe de cellules et de molécules. Mais alors, comment font-elles ? Les activités biochimiques des végétaux seraient générées par de mystérieuses pulsations électriques…

 

Un acteur-clé de l’adaptation des plantes au changement climatique a été découvert

Les scientifiques ont étudié les comportements de certains gènes de l’Arabette des dames. Cette variété sauvage a démontré sa grande plasticité. Riche de ses expériences, elle est capable de stocker des informations et de s’en souvenir. Son système de mémorisation repose uniquement sur des réseaux cellulaires, moléculaires et biochimiques. Ce procédé s’inscrit dans son corps, puis dans ses gènes. Les stress comme la sécheresse, la salinité, le froid, la chaleur, les métaux lourds ou les attaques pathogènes sont ainsi maîtrisés. Les progénitures reçoivent ensuite dans leur programmation génétique les réflexes nécessaires pour survivre à ces bouleversements climatiques. L’épigénétique fait des miracles ! L’intelligence se définit par la capacité d’un individu à s’adapter à une situation. Il n’y a donc désormais plus aucun doute sur les incroyables habiletés des plantes.

 

Bonne nouvelle, donc ! L’Arabette des dames démontre sa stratégie d’adaptation au changement climatique. De nouveau, la nature prouve sa sagesse et nous invite peut-être subtilement à nous inspirer du vivant pour réinventer le monde. Reste désormais à savoir si ces conclusions prometteuses se vérifient chez d’autres individus du monde botanique. Du fait de leur ancrage dans le sol, ils demeurent les plus fragilisés de la planète. Ces recherches feront avancer les connaissances scientifiques en la matière et exerceront un impact direct sur l’écologie et le développement durable.

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Sources :

https://www.sciencedaily.com/releases/2022/11/221117135539.htm

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/biologie-changement-climatique-etonnante-adaptation-plantes-34074/

https://cordis.europa.eu/article/id/180991-plants-have-memory/fr

 

Florence Ricaud, pour e-writers.

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.

Article relu par Andrée, tutrice de formation chez FRW.