Trois chercheuses françaises ont mené une étude sur l’évaluation du bien-être du cheval, grâce à l’intelligence artificielle (IA), au cours des séances d’équitation 🏇. Leurs résultats préliminaires ont été publiés en avril 2025. Elles ont l’objectif de créer une application pratique destinée aux professionnels de la filière. Leur travail pourrait-il répondre au questionnement actuel sur le bien-vivre des animaux domestiques ? 😃 Forgez-vous une opinion en lisant cet article ! 👓
Évaluer le bien-être du cheval grâce à l’IA avec 90 % de réussite
👩🏻🔬 Ces scientifiques et expertes de l’éthologie équine œuvrent pour l’INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Pour commencer leurs travaux, elles ont entraîné des algorithmes d’apprentissage automatique à partir de centaines de photographies d’actions 📸.
Elles ont ensuite indiqué à l’ordinateur, pour chaque image, si l’animal affichait ou non des signes d’aisance. Pour ce faire, ces spécialistes se sont appuyées sur une base de données, issue de la littérature scientifique. Celle-ci répertorie les comportements spécifiques du cheval lors de ses différentes activités avec l’être humain. Les clichés ont été restreints à seulement deux catégories pour augmenter leur efficacité. Ils représentaient soit le corps entier de l’équidé, soit juste sa tête 🐴.
Après l’examen des résultats, les plus performants sont ceux qui cadrent la face de l’animal 🦄. En effet, les mouvements des oreilles, des yeux, de la bouche et du contour des naseaux fournissent des indications très fiables sur son état émotionnel. Les chercheuses ont alors utilisé le protocole d’analyse EquiFACS (Equine Facial Action Coding System), développé au Royaume-Uni. Celui-ci permet de décrire toutes les expressions possibles chez l’ongulé 😀.
Après cette phase d’apprentissage, l’étude montre que l’intelligence artificielle est en mesure de repérer le degré de contraction ou de décontraction du cheval. La machine réussit à classer correctement les réactions de l’animal, en regard des demandes du cavalier, dans neuf cas sur dix ✔️.
Trouver des perspectives prometteuses pour le milieu équestre
Dans le contexte actuel, le bien-être des chevaux est scruté attentivement par la société, notamment lors des compétitions. Les chercheuses envisagent déjà de nombreux usages pratiques pour leur algorithme. Une fois finalisé, celui-ci servira alors de base à une application à destination des professionnels de la filière.
Tout d’abord, lors des différents cursus de formation, l’outil aidera les futurs techniciens à exercer leur œil 🧐. De ce fait, cela leur permettra de mieux déceler et comprendre diverses situations de souffrance chez l’animal.
Autre avantage, le procédé apportera des données objectives, en mesure d’améliorer les pratiques, que ce soit au niveau des techniques équestres que du réglage de l’équipement.
Par conséquent, la technologie sera bénéfique pour une multitude de spécialistes du milieu, entre autres :
- les cavaliers ;
- les soigneurs et grooms ;
- les juges de compétition ;
- les formateurs de la filière : enseignants de Maisons familiales rurales (MFR), de lycées et d’universités, instructeurs, entraîneurs, moniteurs ;
- les responsables de structures hippiques ;
- les professionnels de la santé équine : vétérinaires, ostéopathes, ou encore masseurs ;
- les selliers ;
- les saddle fitters et bit fitters, experts de l’ajustement de la selle et du harnachement.
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Depuis quelques années, le confort des animaux domestiques est devenu une préoccupation essentielle du grand public. La création d’outils pédagogiques, grâce à l’IA, pour évaluer le bien-être du cheval au travail répond à cet enjeu. C’est pourquoi la FFE (Fédération française d’équitation) et l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation) unissent leurs forces pour financer le projet. Et si, satisfaits au quotidien de notre relation commune, nos compagnons à sabots nous le rendaient au centuple ? Leur prédisposition naturelle à l’empathie envers les humains est explorée, avec bonheur, sous l’appellation d’équithérapie ! 🥰
Florence Maillard pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW
Article relu par Clémence, tutrice de formation chez FRW
Sources :