Nouvelle historique pour les peuples premiers et la préservation de l’environnement ! Organisée en 2004, à Cali, la COP16 sur la biodiversité acte l’inclusion des natifs dans les décisions sur le climat. Avec une concentration de 80 % de la diversité écologique sur les terres indigènes, leur savoir est indispensable pour le vivant. Dès lors, leur légitimation à l’Organisation mondiale des Nations Unies marque un tournant sans précédent pour la sauvegarde des écosystèmes. Mais quels sont en réalité les moyens mobilisés en leur faveur ? Découvrez les enjeux de la reconnaissance des autochtones pour la biodiversité, et cultivez votre confiance en matière d’écologie.
Protéger la biodiversité et la reconnaissance des autochtones : définir un statut renforcé
Avec une population estimée entre 370 et 500 millions d’habitants, il est primordial d’intégrer, dans les politiques environnementales, la relation des natifs avec la nature. Ainsi, la création d’un siège permanent représentant les peuples nation dans les instances internationales est déterminante pour la biosphère. Elle leur permet de renforcer et rééquilibrer le dialogue avec les pays signataires, lors des négociations sur le climat. Les dispositions mises en place lors des concertations illustrent une évolution majeure :
- Renforcement des prises de décision et des actions concernant les milieux naturels habités par les populations ancestrales.
- Reconnaissance des innovations et des technologies des peuples racine pour une écologie durable.
- Respect et maintien des pratiques et des modes de vie traditionnels des autochtones pour la diversité biologique.
Selon António Guterres, secrétaire général de l’ONU, le péril climatique oblige à devoir « faire la paix avec la nature ». En ce sens, la création du fonds Cali constitue également une initiative cruciale pour la protection des territoires indigènes. L’objectif ? Une redistribution équitable des bénéfices provenant des données numériques des ressources génétiques collectées à partir des organismes vivants. L’obligation de contribution des sociétés exploitant ces informations pour la réalisation de médicaments, ou de cosmétiques participe à la justice environnementale.
Défendre les forêts primaires : créer un G9 de l’Amazonie autochtone
La constitution d’une alliance des neuf peuples autochtones incarne une progression fondamentale pour les tribus natives de la région. Alors que la déforestation du poumon vert de la planète recule, les locaux restent la cible de persécution des institutions. Trop souvent, la captation des financements par les États ne leur permet pas d’agir sur les décisions finales. Aussi, l’établissement d’une coalition entre les communautés partageant cette zone vise à accroître la pression sur les gouvernements. Elle acte, par conséquent, la volonté d’une plus grande indépendance économique et regroupe :
- le Brésil ;
- la Colombie ;
- le Pérou ;
- la Bolivie ;
- l’Équateur ;
- le Venezuela ;
- le Guyana ;
- la Guyane française ;
- le Suriname.
En définitive, les capacités décisionnelles accordées aux populations locales représentent un événement significatif face aux défis environnementaux. À plus grande échelle, ces résolutions préfigurent une évolution positive pour la protection de la biodiversité mondiale.
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Manon Frien, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW
Article relu par Clémence, tutrice de formation chez FRW
Sources :
COP16 : les autochtones reconnus pour leur rôle dans la protection de la biodiversité | Les Echos
La COP16 voit la création du « G9 de l’Amazonie autochtone » » NATIVES