Un élan international en faveur de la protection de l’environnement a eu lieu. Ceci n’est pas un rêve, mais un réel engagement pris à l’occasion de la COP 28 qui s’est tenue en décembre 2023. Plusieurs pays, dont la France, ont annoncé un partenariat avec les deux États du Congo pour soutenir l’effort de conservation des forêts. Une vraie bouffée d’oxygène !
La forêt du Congo : un écosystème primordial au bien-être de la Terre
Si l’on devait choisir un coin de nature pour lui attribuer le titre de paradis terrestre, le Bassin du Congo se placerait en bonne position. Par sa superficie, cette forêt tropicale est la deuxième plus importante du globe après l’Amazonie.
C’est un immense poumon vert qui accueille plus de 10 000 espèces animales et végétales menacées. 30 % d’entre elles sont spécifiques à la région comme le gorille de plaine et de montage, l’okapi ou l’éléphant de forêt.
En plus de former un écosystème foisonnant de vie, la forêt du Congo est un acteur de taille dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle détient la première place des puits de carbone de la planète. Cela signifie qu’elle absorbe à elle seule une quantité de CO2 énorme, comparable à dix années d’émissions carbone à l’échelle mondiale !
Un accord concret au service de la biodiversité et du climat
La nécessité de défendre cette gigantesque zone verte n’est plus à prouver. Au début du mois de décembre 2023, lors de la COP 28, de nombreux pays se sont associés pour participer à l’effort de conservation. Le Président Emmanuel Macron a annoncé la mobilisation commune de 50 millions d’euros pour le Congo. Un deuxième don d’environ 60 millions d’euros à destination de la République Démocratique du Congo est en discussion.
Selon le chef de l’État français, l’objectif de cette alliance internationale est de « rémunérer les pays qui protègent activement leurs forêts ». Les fonds récoltés aideront le Congo à respecter son engagement national. Ce dernier consiste à préserver 30 % des zones terrestres et marines les plus riches en biodiversité. Quatre axes sont définis pour organiser les actions à mener :
- Renforcer les moyens mis à disposition de la recherche ;
- Mettre en place une politique nationale de gestion durable des zones conservées ;
- Privilégier les plantations forestières à la forêt naturelle pour fournir les ressources en bois ;
- Sensibiliser l’ensemble de la population locale aux enjeux environnementaux actuels.
À l’heure ou les climato-sceptiques représentent 37 % de la population française, d’après une étude réalisée en 2022, ce partenariat international envoie un signal fort. Il démontre une volonté collective de faire reculer la déforestation et de combattre le changement climatique. Espérons que cette initiative soit source d’inspiration pour protéger tous les écosystèmes vitaux à notre planète.
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Chloé Duprat, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Jade, tutrice de formation chez FRW.
Sources :
Communiqué de presse de l’association WWF
Article paru dans Sika Finance
Article publié dans L’Alsace
Enquête d’opinion publique internationale « L’Obs’COP »