Depuis 1760, date de la première révolution industrielle, les émissions en CO2 de l’homme n’ont cessé d’augmenter. Aujourd’hui, les conséquences environnementales et climatiques qui en découlent sont flagrantes. Il parait nécessaire d’y remédier, la seule alternative étant la baisse de consommation des énergies fossiles. En ce sens, ce 8 juin 2022, le Parlement européen a voté la fin des voitures thermiques pour 2035. Un frein à la pollution des transports qui en réjouira plus d’un, bien que légèrement controversé. Découvrez pourquoi dans la suite de cet article.

Une transition énergétique positive des transports

Depuis 1990, le seul secteur qui ait vu ses émissions en CO2 augmenter est celui du transport. Actuellement, il représente 1/5 des rejets en dioxyde de carbone de l’Union européenne. À travers ces chiffres, l’importance d’intervenir sur ce point s’avère évidente. Le Parlement européen s’est donc fixé différents objectifs, dont :

  • Une réduction de 55 % des émissions en CO2 d’ici 2030.
  • Une neutralité en carbone d’ici 2050.

Ces dispositions se concrétisent enfin, puisque les eurodéputés ont voté la fin des véhicules thermiques le 8 juin 2022. Cette mesure vise à inciter les constructeurs à investir massivement dans l’électrique. Il s’agit d’une transition qui est déjà en cours, avec une part de marché en timide augmentation, mais qui risque d’être très largement boostée ces prochaines années.

Dès 2035, il sera interdit aux concessionnaires, la vente des :

  • essence ;
  • diesel ;
  • gpl ;
  • e85 ;
  • gnv ;
  • hybride.

Seules les automobiles neuves seront concernées. Les véhicules à moteur thermique auront toujours le droit de circuler sur le sol européen et seront également disponibles à l’achat en occasion. Sauf augmentation exponentielle du prix des carburants, rendant ce type de voiture inaccessible, il faudra attendre la progressive obsolescence totale de ces autos. Le passage au 100 % vert du parc motorisé européen risque donc de prendre quelques années supplémentaires.

Les limites écologiques liées à la fin des voitures thermiques

Il s’agit d’une remarquable avancée écologique et d’une nouvelle rassurante concernant l’avenir de ce monde. Néanmoins, il faut savoir que le véhicule 0 pollution n’existe pas. Durant tout son cycle de vie, de sa création à sa destruction, une automobile électrique émettra 3 à 4 fois moins de CO2 qu’une essence. Cette différence est bien sûr non négligeable, surtout à échelle européenne. Cependant, vous disposez de moyens de locomotion plus propres pour l’environnement, comme le vélo ou les transports publics. Il est important de garder de bonnes habitudes, malgré cette transition positive. D’ailleurs, nous avons une autre nouvelle à vous annoncer, qui vous aidera peut-être dans votre routine écolo, le retour des trains de nuit !

En outre, les députés ont décidé d’admettre une exception à la règle. Pourront être tolérées à la vente, les voitures de luxe produites à moins de 1 000 exemplaires par an. Ce qui souligne une inégalité sociale entre personnes aisées et ménages modestes. Certains auront l’autorisation d’utiliser des bolides polluants, alors que pour d’autres, l’accès aux véhicules électriques sera difficile. En effet, bien que meilleurs pour l’environnement, ceux-ci coûtent en moyenne 50 % plus cher que pour une version identique en essence.

Quoiqu’ayant une action limitée, la diminution des gaz à effet de serre engendrés par les moteurs thermiques prévue pour 2035 reste une belle avancée écologique. Elle donne espoir en d’autres inventions technologiques et mesures qui nous permettront de préserver notre planète.

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Bouchra HIMOUR, pour E-Writers

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Clémence, tutrice de formation chez FRW.

SOURCES

https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20180208STO97442/reduction-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-dans-l-ue-objectifs-pour-2030

https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20180920STO14027/nouveaux-objectifs-de-reduction-des-emissions-de-co2-pour-les-vehicules

https://www.capital.fr/auto/fin-des-voitures-thermiques-en-2035-il-faudra-shabituer-a-avoir-moins-dautonomie-1438739