Envie de quitter la France ? Avez-vous déjà pensé à la Nouvelle-Zélande ? Ce pays de cinq millions d’habitants situé dans l’océan Pacifique est un petit paradis qui fait rêver nombre de personnes. Que vous choisissiez l’île du Nord ou l’île du Sud, vous serez séduits par sa qualité de vie, ses sublimes paysages, son marché du travail dynamique, sa culture et ses citoyens accueillants. Ce rêve n’est pas inaccessible et ces 5 conseils pour vivre en Nouvelle-Zélande sauront vous rassurer pour franchir le cap !
1. Accomplir les démarches administratives pour vivre en Nouvelle-Zélande
Plusieurs démarches sont indispensables pour réussir son expatriation au pays des kiwis.
Voyager avec un passeport valide
Pour vous installer à Auckland, Wellington, Christchurch ou ailleurs, vous devez posséder un passeport biométrique disposant d’une validité supérieure à trois mois après votre retour. En cas de perte ou de vol, gardez-en une copie numérique pour toujours y avoir accès.
Obtenir un permis de conduire international
Vous devez vous rendre sur le site de l’ANTS pour obtenir gratuitement un permis international valable un an. Gardez avec vous votre permis français ainsi qu’une traduction agréée. Si votre séjour est supérieur à un an, alors il vous faudra décrocher une licence locale.
Prévenir les services consulaires
Quelle que soit la durée de votre séjour en Nouvelle-Zélande, il faut prévenir les services consulaires. Si vous restez moins de six mois, enregistrez-vous sur le site Ariane. Si vous y séjournez plus longtemps, alors inscrivez-vous sur le registre des Français établis hors de France sur Service public.
Demander le bon visa
Vous devez tout d’abord décrocher l’autorisation de voyage électronique : le NZeTA. Il est valable deux ans pour une durée de 90 jours et coûte 57 €.
Pour obtenir un visa pour la Nouvelle-Zélande, comptez entre un et trois mois. Vous pouvez demander :
- Le visa de travail temporaire (valide trois ans) pour les contrats à durée limitée. Le plus répandu est le Work Holiday Visa (WHV). Il concerne les 18-30 ans et sa validité est d’un an. L’objectif est de concilier activité professionnelle et voyage. Il s’obtient facilement et permet de trouver des petits boulots rapidement.
- Le permis de travail s’obtient une fois sur place et en possession du visa de travail.
Détenir une bonne protection sociale
Le système de santé local est l’un des plus performants au monde et est accessible aux personnes disposant d’un visa de travail supérieur à deux ans. Si ce n’est pas votre cas, vous devez souscrire une assurance privée avant de quitter la France.
Déménager à l’étranger
Que ce soit pour déménager dans l’île du Nord ou l’île du Sud, faites appel à des professionnels reconnus par la Chambre syndicale du déménagement pour éviter les déconvenues. Comptez environ 5 000 € pour un conteneur de six mètres acheminé en six à huit semaines.
Émigrer avec ses animaux
Les démarches s’anticipent plus de six mois avant le départ. Les animaux doivent être à jour dans leurs vaccins, être tatoués, pucés, disposer d’un certificat de bonne santé et d’un permis sanitaire d’importation.
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2. Comprendre le marché du travail néozélandais
Le marché du travail local est assez différent de celui auquel nous sommes habitués. En effet, les kiwis sont généralement payés à la semaine. Le salaire minimum est de 21,20 NZD par heure. La Nouvelle-Zélande pratique l’imposition progressive à la source. Enfin, élément non négligeable : le pays a un taux de quasi-plein emploi et teste la semaine de quatre jours.
Trouver un travail
En fonction de votre profil, vous pouvez exercer différents postes :
- Les compétences recherchées : pour travailler en Nouvelle-Zélande, vous avez le droit de consulter la liste des aptitudes recherchées régulièrement mise à jour.
- Le Volontariat International en Entreprise (VIE) : vous avez la possibilité d’être temporairement embauché par une entreprise française présente sur le territoire. Les offres sont consultables sur le site de Business France.
- Les petits boulots : vous trouverez facilement un emploi dans des restaurants ou dans des exploitations agricoles par exemple. Ainsi, vous en profitez pour alterner les périodes d’activité professionnelle avec l’exploration des magnifiques paysages de l’île.
- Le Woofing : en échange de quelques tâches journalières, vous serez nourris et logés.
- Le digital nomadisme : si vous êtes ou souhaitez devenir freelance et que votre profession est compatible alors n’hésitez pas à travailler en voyageant !
Voici les principaux canaux pour trouver un emploi :
- des agences de recrutement local ;
- des sites web comme Seek ou Trade Me ;
- des groupes Facebook dédiés.
Pour immigrer en Nouvelle-Zélande et y toucher vos salaires, vous devez ouvrir un compte dans une banque locale. ASB, Kiwibank et Westpac sont les plus connues.
Rédiger son CV et sa lettre de motivation
Pour postuler, vous devez rédiger un CV et une lettre de motivation. Contrairement au CV français d’une page, il n’est pas rare de voir des CV néozélandais plus longs. Il faut être exhaustif sur les expériences professionnelles et les compétences plutôt que sur les diplômes. Aussi, incluez quelques références de vos anciens employeurs que le recruteur pourra contacter.
Concernant la lettre de motivation, elle est similaire à celle dont nous avons l’habitude :
- écrire une page maximum ;
- expliquer pourquoi vous désirez travailler pour cette entreprise ;
- préciser les compétences que vous apporterez ;
- montrer ce que vous pouvez accomplir ensemble.
3. Trouver un logement au pays des kiwis
Dénicher un logement en Nouvelle-Zélande est une chose assez aisée en fonction du type de bien que vous choisissez. Néanmoins, il faut savoir que la location coûte cher, surtout dans les grandes villes, et se paye à la semaine et d’avance (sans oublier une caution correspondant à deux semaines de loyer environ).
Voici les options les plus répandues :
- la colocation et les auberges de jeunesse : plus économiques et idéales pour faire des rencontres.
- la location entre particuliers : plus confortable, mais elle coûtera cependant un peu plus cher surtout si le bien est meublé.
- un van aménagé si vous comptez explorer le territoire.
Vous trouverez probablement votre future habitation par internet sur des sites comme Seek ou Trade Me, sur des groupes d’entraide ou sur Airbnb. Néanmoins, pour éviter les déceptions, il est conseillé de rester quelques jours à l’hôtel à votre arrivée et de repérer un logement sur place. En effet, vous pourrez ainsi visiter les biens et faire le meilleur choix.
4. Apprécier la vie quotidienne dans le Pacifique
La Nouvelle-Zélande est un pays attractif pour les voyageurs, mais aussi pour les expatriés. Selon l’enquête réalisée par l’Expat Explorer 2021, il se classe troisième des pays où déménager. En effet, grâce à sa qualité de vie, son économie florissante, sa simplicité administrative, ses paysages à couper le souffle et ses habitants très accueillants, nous le voyons comme un petit paradis situé à 19 000 km de la France.
Globalement, le coût de la vie en Nouvelle-Zélande est comparable à celui de la France. Bien sûr, étant une île, les produits importés seront bien plus onéreux. La monnaie locale est le dollar néozélandais (NZD) : 1 EUR équivaut à environ 1,65 NZD.
Les infrastructures de transports publics (bus, trains et ferries) ne sont pas très développées et assez chères. Mieux vaut ne pas trop compter dessus sauf si vous habitez dans les grandes villes. Vous aurez besoin d’une voiture pour vous rendre dans les plus beaux endroits du pays. L’achat-vente et la location sont assez communs. Le carburant est généralement moins onéreux qu’en France. Cependant, prenez garde à la panne sèche : parfois, les stations-service peuvent se situer assez loin les unes des autres. L’autostop est également une possibilité et est bien plus courant que dans l’Hexagone.
Le budget nourriture est assez proche de celui que nous dépensons en métropole. Pour faire des économies dans les grandes surfaces locales (New World, Pak n’Save), prenez la carte fidélité qui offre des réductions. Les restaurants sont plus abordables (environ 12 NZD pour un plat et une boisson).
5. Rencontrer la communauté française locale
Si la France vous manque, si vous souhaitez partager votre expérience kiwi dans votre langue natale, prenez contact avec la communauté française locale. La majeure partie des groupes se situent dans les grandes villes : Auckland, Wellington ou encore Christchurch. L’Alliance Française est la principale association qui organise régulièrement des événements (soirées à thèmes, spectacles divers…). Leur objectif est de faire connaître et valoriser la culture française dans leur rayonnement. Tout le monde est encouragé à sortir de sa zone de confort pour partager coutumes, expériences, anecdotes…
Si vous n’êtes pas dans une grande ville ou si vous préférez les réseaux sociaux, vous pouvez contacter les communautés de Français locales. Sur Facebook, vous avez Les Français en Nouvelle-Zélande ou encore les Frenchies en Nouvelle-Zélande. Il existe des groupes plus régionaux en fonction de la zone où vous vous trouvez. Par exemple, vous avez le groupe des Français à Auckland ou encore des Français à Christchurch.
Qui aurait cru qu’émigrer à l’autre bout du monde pouvait être aussi simple ? N’hésitez plus et osez sauter le pas : vous ne le regretterez pas ! Vivre en Nouvelle-Zélande, c’est profiter d’expériences de vie inédites, de rencontres incroyables et de découvertes étonnantes.
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Émilie Delplace, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW
Article relu par Anne, tuteur de formation chez FRW
📚 Sources :
Ambassade de France en Nouvelle-Zélande
Nouvelle-Zélande – ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
À votre arrivée en Nouvelle-Zélande
Fiscalité – ministère de l’Europe et des Affaires étrangères