Cette bonne nouvelle nous vient étonnamment du pays le plus gros pollueur au monde, la Chine. Il semblerait que les indicateurs soient au vert pour les émissions de gaz à effet de serre ! Regardons un peu les chiffres précis et les présages pour l’avenir.
Un investissement massif dans les énergies renouvelables
Alors même que la Chine n’a pas abandonné ses centrales à charbon, elle a choisi de parier sur des sources d’énergies renouvelables. Pékin investit deux fois plus que tous les autres pays réunis dans l’éolien et le solaire en grande majorité. Ceci a pour conséquence une baisse des rejets de CO2 de 1 % sur les douze derniers mois, d’après le Center for Research on Energy and clean Air (CREA). Pourtant, la demande en électricité a augmenté de 2,5 %. L’auteur de cette étude est l’un des meilleurs experts de la Chine, Lauri Myllyvirta. Il s’est basé sur des statistiques officielles chinoises et d’autres données commerciales. Ce chiffre est donc une très bonne nouvelle, d’autant plus que sur les premiers mois de 2025, on note même une diminution de 1,6 %.
Nous avions déjà observé une baisse des émissions au moment du COVID-19, mais ce n’est pas première fois que celle-ci n’est pas la conséquence d’un arrêt de la production industrielle dans le pays. La Chine étant le plus grand pollueur mondial, ces résultats sont très rassurants pour la planète !
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Un pic d’émissions de gaz à effets de serre atteint avec 5 ans d’avance
Les spécialistes pensent que le maximum de rejets de CO2 a été obtenu en mars 2024, c’est-à-dire que le taux augmentait jusqu’à cette date, puis il n’a fait que redescendre jusqu’à aujourd’hui. Il serait même possible que cette diminution se poursuive jusqu’à la fin de l’année 2025. La Chine avait fait la promesse d’atteindre ce pic avant 2030, il semblerait que son objectif soit déjà abouti, même s’il est encore un peu tôt pour le dire, les experts préfèrent rester prudents.
Il faudra surveiller cette tendance, car pour le moment, la Chine et les États-Unis ont entamé une trêve dans leur guerre commerciale. Si elle reprend, comment Pékin se positionnera-t-elle ? Est-ce qu’elle relancera ses secteurs très émetteurs en CO2 ou bien continuera-t-elle à multiplier ses sources d’énergies renouvelables ? Il est à parier qu’elle choisira plutôt cette deuxième option puisqu’elle souhaite se présenter en tant que leader de la lutte contre le changement climatique. Cette stratégie se confronte à celle de Donald Trump, climatosceptique et adepte des énergies fossiles. Cette opposition pourrait bien, pour une fois, tourner en faveur de notre belle planète bleue.
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Ces chiffres sont de bons indicateurs et il faut espérer qu’ils continueront à nous envoyer des signaux positifs, ce serait une véritable bonne nouvelle pour notre environnement, qui en a bien besoin.
Tiphaine Heude, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Nicolas, tuteur de formation chez FRW.
SOURCES :
