Mr Trash Wheel est avant tout une création, mêlant ingéniosité, technologie et innovation, mise au service de nos zones maritimes portuaires. Le but de cette curieuse machine à la bouille rigolote est de répondre à un fléau planétaire : la pollution de nos océans. Présenté comme un héros, ce robot aux yeux globuleux a réussi à sensibiliser une population à l’importance de garder les espaces aquatiques propres. Son inventeur, John Kellett a développé d’autres spécimens, autour de sa première construction, pour nettoyer les quatre coins des eaux de la ville de Baltimore. Découvrez la famille de Mr Trash Wheel au complet.

Mr Trash Wheel garde nos océans propres grâce au pouvoir de la nature

À l’heure où notre planète déborde de déchets, bonne nouvelle, des génies trouvent des solutions écologiques. Par la création de la première roue poubelle, John Kellett réalise l’objectif de l’agglomération de Baltimore : garder son port propre. Mais comment ce robot trop paresseux pour se déplacer peut-il engranger plusieurs centaines de tonnes d’ordures par an ?

Placé à l’embouchure d’une rivière ou d’un ruisseau, Mr Trash Wheel, bouche grande ouverte, attend. Des barrages de confinement rassemblent et dirigent directement les déchets flottants vers lui. Ensuite, par la force de sa langue, qui n’est autre qu’un solide tapis roulant, il soulève et avale tous les rebuts présents dans l’eau. Les ordures ingurgitées par notre héros écolo se déversent dans une benne située à son extrémité. L’idéal serait que les plastiques soient recyclés, mais pour l’instant les machines de tri n’en sont pas capables. Ils sont donc mis à l’incinération et ainsi produisent de l’électricité.

Conçue pour être semi-autonome, cette fabuleuse invention fonctionne à l’aide de l’énergie hydraulique et solaire. Une mécanique simple et astucieuse en est à l’origine : sa grande roue à eau. Entraînée par le courant, elle est l’élément principal du dispositif moteur. Mais lorsque il n’est pas assez fort pour la faire tourner, l’énergie solaire prend le relais grâce à des panneaux photovoltaïques.

Les plus grandes récoltes de détritus sont faites après les grosses tempêtes lorsque tous les déchets de la ville se retrouvent dans les rivières.

🏆 Le record de Mr Trash Wheel est de 17 tonnes collectées en une journée !

🌍 Pour aller plus loin, lisez cet article sur le robot Geneseas.

La famille de Mr Trash Wheel œuvre contre la pollution des espaces aquatiques

Le succès du premier collecteur de déchets aquatique, nommé Mr Trash Wheel par une agence de publicité, est tel que cette initiative prend de l’ampleur. En juin 2021, le clan s’est agrandi et compte à son actif quatre roues poubelles. Personnifiés, ces robots gloutons ont chacun leurs goûts et leurs caractéristiques propres. Attirer la sympathie et le soutien de la population en est le but.

La dernière naissance de cette tribu est celle de Gwynnda the Good Wheel of the West :

  • née le 3 juin 2021, jeune roue aux goûts bien tranchés ;
  • installée à Gwynns Falls, à l’ouest de Baltimore ;
  • aime : tout ce qui est violet, l’astrologie✨, Erykah Badu, le Magicien d’Oz, TLC, les planches Ouija, Hermione Granger 🤩 ;
  • n’aime pas : les déchets, les microplastiques et les procès des sorcières de Salem.

 

Exporter ce concept en France serait une bonne idée, qu’en pensez-vous ?

Bonne nouvelle ! C’est possible, en s’adressant directement à la société Clearwater Mills, conceptrice de ces roues poubelles. Les intérêts d’un projet d’envergure comme celui-ci sont multiples : écologique, fédérateur, pédagogique…

 

Damia Briez, pour e-Writers.

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.

Article relu par Nelly, tutrice de formation chez FRW.

Crédit photo : Flickr

Sources :

Site officiel de Mr Trash Wheel

Waterfront Partnership

Radio-Canada : article sur Mr Trash Wheel