Mélangez un désir profond de lutter contre la pollution à l’amour du grand bleu. Saupoudrez-le de passions. Ajoutez-y de l’ingéniosité, du savoir-faire et vous obtenez une innovation écologique pour dépolluer les espaces aquatiques ! C’est ainsi qu’Alan d’Alfonso Peral a inventé le premier robot nettoyeur des océans : Geneseas. Une nouvelle technologie qui sillonne déjà nos ports et ramasse nos déchets. Découvrons-la tout de suite au travers d’une aventure humaine, qui apporte des solutions pour nous permettre de vivre dans un monde plus durable.
L’idée germée d’un homme d’exception à l’ADN marin
Vous l’aurez deviné, Alan d’Alfonso Peral a un parcours hors du commun ! Depuis ses jeunes années en Argentine, où il est né et a étudié la médecine, voyages, vie sportive et rencontres exaltent son existence. Dès 18 ans, il s’envole pour l’Afrique du Sud à Johannesburg, avec le club de rugby argentin. Un sport d’équipe qui représente bien plus à ses yeux : une façon de vivre qui lègue de vraies valeurs. Joueur professionnel, restaurateur, professeur d’espagnol, navigateur, plongeur, Alan est passionné et passionnant ! Une âme d’aventurier qui n’a cessé d’expérimenter jusqu’à la création de son entreprise française Recyclamer innovation. Une société qui fabrique une gamme de robots solaires, connectés et autonomes pour la dépollution des espaces aquatiques.
Tout commence en 2016, lorsqu’il fonde l’association Recyclamer avec deux amis rugbymen. Choqué de voir autant de plastiques à la surface de l’eau lors de ses plongées sous-marines, il souhaite sensibiliser, éduquer et collecter les déchets en profondeur. De nombreuses plages et ports de France, mais aussi d’Espagne ont donc pu être nettoyés. Mais leur projet se confronte vite à la difficulté du travail manuel, la récupération des déchets flottants avec une épuisette a ses limites ! C’est ainsi qu’Alan d’Alfonso Peral a l’idée de concevoir un prototype qui aspire les détritus avant qu’ils ne coulent.
Geneseas, une merveille technologique pour dépolluer les eaux
Ce robot intelligent a des fonctionnalités uniques au monde. Son système d’aspiration silencieuse permet de collecter les plastiques flottants, les mégots, les canettes et autres déchets dans un panier de 140 L. Il est également capable d’absorber les nappes d’hydrocarbures sans relargage grâce à son filtre recyclable créé à partir de fibres naturelles spécifiques. Une innovation technologique qui rime avec écologie ! Une condition incontournable à laquelle les concepteurs du robot ont su répondre puisqu’il fonctionne entièrement à l’énergie solaire. Et ce n’est pas tout ! Facile à utiliser, il se contrôle à distance avec une application mobile. Il suffit de définir la zone à épurer et le drone flottant se lance pour une grande partie de nettoyage ! Rien ne lui échappe, découvrez ses exploits en images :
Et si vous doutez encore de son efficacité, sachez qu’il vérifie en direct le PH de l’eau, sa conductibilité et sa concentration en oxygène. Ainsi, vous pouvez comparer son niveau de pollution avant et après nettoyage. Au-delà de ses performances techniques, le drone marin joue aussi un rôle pédagogique. Il sensibilise et favorise une prise de conscience auprès des habitants, des plaisanciers et des touristes.
Ce radeau high-tech pourrait bientôt envahir nos ports. Brest et La Rochelle l’utilisent déjà, l’Espagne a passé ses commandes et un contrat d’assainissement du fleuve Niger en Afrique est en cours de négociation. Les bases de loisirs et les stations d’épuration pourront également l’exploiter. Ce drone solaire multifonctions tombe à pic pour soutenir les efforts de sauvegarde de la planète ! Une solution pour l’avenir des eaux durables, pour dépolluer les espaces sans polluer !
👉Rejoignez le mouvement et participez à la sensibilisation, avec l’association Recyclamer.
Sources :
Crédit photo : innovation recyclamer
Conférence des ANEDD du développement durable
Caroline Delloue, pour e-Writers.
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Nelly, tutrice de formation chez FRW.
