Souvent associé au vintage, le tricot revient à la mode depuis quelques années. C’est une activité créative qui, au-delà du passe-temps, peut avoir de réels bienfaits. Le tricot est devenu bien plus qu’un hobby, mais surtout une vraie tricothérapie pour bon nombre de personnes. Ce ne sont pas des stars comme Ryan Gosling, Amanda Seyfried ou encore Russell Crowe qui diront le contraire ! Sur les tournages, elles ont été surprises à tricoter pour se détendre entre deux prises. La curiosité et l’envie d’apprendre à tricoter sont là ! Mais comment commencer le tricot quand on est débutant ? Quelles aiguilles acheter ? Où trouver des modèles ? Ne vous inquiétez pas ! Tout ce qu’il faut savoir pour faire ses premiers pas dans le tricot se trouve ici.
Le matériel indispensable pour commencer le tricot
Quand on veut apprendre le tricot, il est indispensable de connaître le matériel de base. Au début, on est enthousiaste au point de vouloir acheter tout le magasin. Vous remplissez, sans réfléchir, votre panier d’articles inconnus, mais qui vous semblent primordiaux. Pourtant, pour vous initier au tricot, vous n’avez besoin que de trois accessoires indispensables.
Les aiguilles
Le débat est houleux pour connaître les bonnes pratiques en matière d’aiguilles pour se lancer dans le tricot. Les aiguilles droites ou les aiguilles circulaires ? Elles ont toutes deux leurs avantages et leurs inconvénients.
- Les aiguilles droites, par exemple, sont les plus classiques. Elles permettent de travailler tous les projets « plats » (écharpes, couvertures, châle, etc.). Cependant, leur longueur et leur rigidité peuvent, tout de même, entraîner une fatigue musculaire, surtout quand on débute.
- Les aiguilles circulaires, quant à elles, sont les nouveaux chouchous du marché. Elles permettent de travailler sur des projets « ronds » (bonnets, chaussettes, gants, etc.). Elles sont également adaptées pour les projets « plats », ce qui est un atout non négligeable. Les aiguilles circulaires sont plus petites et plus légères donc facilement transportables. Néanmoins, elles sont beaucoup plus onéreuses et le câble qui relie les deux aiguilles peut être un frein à une bonne prise en main.
La laine
La question des aiguilles à tricoter étant réglée, nous pouvons passer au deuxième accessoire indispensable à tout professionnel du tricot : la laine.
Il existe plusieurs sortes de laine. Néanmoins, il est préférable de se tourner vers des laines comme le mérinos ou l’alpaga. Ce sont des laines naturelles et très douces, mais attention au prix ! Il y a également l’acrylique, plus facile à travailler, moins coûteux, mais son inconvénient est de mal vieillir. Il existe des pelotes qui combinent l’acrylique à une autre laine. Cette option peut être la meilleure pour démarrer son apprentissage si l’on a peur d’abîmer la laine.
En magasin, vous pourrez trouver cette laine en écheveau ou en pelote. Il est conseillé de débuter avec une pelote. Les écheveaux sont visuellement très jolis, mais cela vous compliquera la vie. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il faudra transformer cet écheveau en pelote. Il vous faudra donc investir dans un dévidoir et un bobinoir pour faciliter cette étape et la rendre plus rapide. Il n’est pas sûr que l’investissement soit intéressant pour le moment.
Les autres accessoires
Vous avez à présent l’essentiel pour démarrer votre apprentissage du tricot. Il serait intéressant d’ajouter à cela quelques accessoires. Ils seront d’une aide précieuse quand vous commencerez à tricoter :
- les ciseaux : indispensables pour couper la laine, les fils, et même parfois les poils de laine qui dépassent ;
- les aiguilles à laine : elles sont de la même famille des aiguilles à coudre. Elles vous seront d’une grande aide pour rentrer les fils et faire les finitions de votre projet ;
- le crochet : il peut vous aider à mettre la laine sur l’aiguille et à faire certaines finitions ;
- le compte-tours : il vous permettra de compter le nombre de vos rangs ;
- l’anneau marqueur : quand vous mettez votre projet en pause, il empêchera la laine de se détricoter et de perdre vos nombres de mailles ;
- une pochette : pour que vous ne perdiez rien et pour protéger vos créations en cours.
💡Bon à savoir : il existe sur les sites spécialisés comme Creavea des kits DIY tricots spéciaux pour les débutants. Ils regroupent tout le matériel nécessaire (aiguilles, laine et mercerie) ainsi que des tutoriels et modèles à tricoter.
source : pixabay
Une maille à l’endroit, une maille à l’envers : apprendre le langage du tricot
Lire un patron en tricot, c’est comme lire la notice de montage d’un meuble : au début, tout est clair et au bout d’un moment, on sent que l’on a raté quelque chose.
À l’instar de la couture, se lancer dans un loisir créatif qui implique des modèles est toujours complexe. On peut très vite être perdu.
D’abord, choisissez de tricoter un petit projet facile (écharpe, couverture, snood, châle, etc.). L’avantage ? Vous former sur les points de base, le process pour monter les mailles et compter vos rangs. Si vous commencez votre apprentissage par un gros projet, par exemple un pull de Noël avec plusieurs motifs, vous allez vite vous perdre et vous décourager.
Ensuite, décrypter le patron. En vérité, ce n’est pas très compliqué, il ne s’agit que d’abréviations. Une fois que vous les aurez bien en tête, tout sera beaucoup plus simple.
Création Canva : Marie-Émilie Lapierre
Enfin, il faut y aller étape par étape :
- lire le patron en entier une première fois ;
- souligner les informations importantes ;
- suivre scrupuleusement les instructions ;
- cocher les rangs déjà faits ;
- être concentré ;
- prendre du plaisir.
Apprendre le langage du tricot, c’est comme apprendre l’anglais : pour que ça devienne fluide, il faut pratiquer. Au début, vous allez buter sur certains points, mais ensuite, ce sera beaucoup plus facile. Des enseignes comme Bergère de France ou Phildar proposent des tutoriels sur leur site ou sur YouTube. Ils vous aideront à apprendre chaque geste technique. Les livres de tricot ont un lexique, des schémas et des pas-à-pas qui vous aideront également dans votre apprentissage.
💡Bon à savoir : certaines maisons de quartier proposent des ateliers de loisirs créatifs, dont des cours de tricot. N’hésitez pas à vous y inscrire. Vous pourrez ainsi vous améliorer, prendre confiance, et rencontrer des personnes partageant votre nouvelle passion et tricoter ensemble.
Source : pixabay
Le modèle idéal pour commencer votre premier projet de tricot
Nous l’avons vu précédemment, pour se lancer, il ne faut pas envisager une création compliquée. Vous êtes peut-être dans l’impatience de refaire votre garde-robe d’hiver avec vos réalisations. C’est compréhensible. Nous allons tout de même privilégier un projet simple. En vérité, il n’existe pas de modèle « idéal ». Le but premier, c’est de vous faire plaisir pendant votre apprentissage. Il existe pour cela des projets très faciles qui reprendront toutes les techniques de base. Les pulls pour bébé, par exemple, sont idéals pour commencer et parfaits pour un cadeau de naissance. Les jeunes parents seront ravis si vous décidez de tricoter une couverture ou des layettes pour leur enfant. Un snood ou un châle tricoté par vos soins vous permettra d’arborer fièrement votre création. Vous pouvez même vous laisser tenter par l’élaboration d’un amigurumi. C’est un art japonais qui consiste à réaliser des animaux ou des créatures tout en tricot.
Il existe de nombreux sites proposant des modèles de chandail, de pull et des projets qui feront votre bonheur. Ils offrent des modèles de tricot accessibles aux débutants.
Voici une liste non exhaustive de sites en français proposant des modèles de patron pour débutant :
- Phildar ;
- Cheval blanc ;
- Marie-Claire ;
- Drops design.
Vous connaissez à présent l’essentiel pour bien commencer le tricot. Vous êtes fin prêt à profiter de son effet relaxant et apaisant. C’est le moment de vous lancer dans l’art du tricot, de vous faire plaisir et de créer à l’envi.
source : pixabay
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Marie-Emilie Lapierre, pour e-Writers.
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Nelly, tutrice de formation chez FRW.
Sources :
Merci pour cet article bien documenté. Je ne connaissais pas les aiguilles circulaires, il faut que je me penche sérieusement sur la question !