Au même titre que boire, manger ou dormir, l’utilisation des médias sociaux a pris une place vitale dans notre quotidien. À tel point que beaucoup d’utilisateurs se posent la question de faire une pause. Sans nier leurs utilités, de nombreuses personnes réalisent qu’elles y consacrent trop de temps. Instagram, Facebook, Twitter, Snapchat, TikTok peuvent avoir des effets néfastes sur notre vie sans même que nous les voyons venir. Une détox digitale devient alors utile, voire indispensable. Les raisons de faire une pause des réseaux sociaux sont nombreuses. Prêt(e) à les découvrir ? Mais promettez qu’après cette lecture, vous couperez votre connexion !

1- Diminuer son temps sur Internet pour se sentir mieux mentalement

Même s’ils peuvent être bénéfiques, les réseaux sociaux peuvent être source de stress. Il s’y passe beaucoup trop de choses et souvent négatives. C’est dans cette stimulation permanente, et ce besoin inconscient d’être toujours présent, que naît l’anxiété. C’est d’ailleurs un fait largement prouvé désormais : une utilisation excessive des médias sociaux nuit à la santé mentale. Et tout se produit insidieusement. Quelques exercices de respiration peuvent alors vous être très utiles.

La montée vicieuse du stress se déroule en plusieurs étapes. D’abord, vous allez rencontrer des problèmes à vous concentrer, de légères pertes de mémoire… Puis, commence le « présentéisme » : c’est-à-dire être là physiquement, sans l’être vraiment. Néanmoins, vous poursuivez votre immersion dans vos réseaux et de vrais symptômes apparaissent : une difficulté à trouver le sommeil, une fatigue constante même après un temps de repos. Les gens vous trouvent plus irritable, de votre côté vous subissez plus de sautes d’humeur et de maux de tête. Il faut simplement garder tout cela à l’esprit. Être attentif à ses ressentis et savoir faire une pause sur les réseaux sociaux est primordial. Le bien-être général s’améliora de manière significative quand vous vous couperez du digital.

L’idée n’est pas de dresser un tableau noir. 😀 Pour preuve, allez jeter un coup d’œil sur cet article de deux étudiants qui partagent de bonnes nouvelles chaque jour sur les réseaux sociaux ! 

2- Retrouver un meilleur sommeil en utilisant moins son smartphone

L’utilisation des médias électroniques en soirée rend la transition vers le sommeil plus difficile. Notre corps fonctionne selon le rythme circadien, c’est-à-dire l’alternance d’une période de veille et de repos, sur un cycle de 24 heures environ. Les écrans émettent une lumière bleue qui modifie ce rythme en supprimant la sécrétion de la mélatonine (l’hormone du sommeil). La lumière des écrans empêche l’endormissement d’arriver, car le cerveau pense qu’il fait encore jour. Impactant, de fait, la durée et la qualité du sommeil pour chaque nuit.
Resté eveillé à cause du smartphone
C’est aussi la nature même des contenus regardés sur l’écran qui peut poser problème. En effet, certaines pratiques maintiennent le cerveau éveillé, comme le visionnage d’une série haletante, ou le fait de tchatter. Les nouvelles technologies ont donné naissance à une société sur le qui-vive, de jour comme de nuit. Alors que le cerveau devrait se libérer lorsqu’il va se coucher, vous restez sous tension. Conclusion : limitez les écrans avant de vous glisser sous la couette.

« […], les écrans ont une conséquence directe sur la réduction du sommeil nocturne. Les résultats de notre enquête, éditée en 2018, montrent que 40 % des Français consultent leur smartphone au moment du coucher. »  Docteur Marc Rey, membre expert de la Fondation Adova.

Couper le portable une fois au lit reste le meilleur moyen de passer une bonne nuit. Et cela évitera également le problème de somnolence en journée.

3- Reconquérir sa liberté vis-à-vis des écrans

Vous l’avez compris, cette surinformation, on en devient accro ! En effet, les interactions sociales liées aux écrans activent le circuit de la récompense, impliqué dans les comportements addictifs. Le smartphone crée une dépendance aux réseaux sociaux. Une simple notification, et l’on se sent obligé d’attraper immédiatement l’appareil de crainte de louper quelque chose. C’est ce qu’on appelle le syndrome de la sentinelle : nous nous activons à la moindre alerte. Lorsque ces plateformes affectent le bien-être quotidien, on peut parler d’addiction. Limiter alors leur utilisation est bénéfique pour l’éviter.

Mais que c’est dur ! Et la raison en est simple : les écrans sont devenus une activité sociale à part entière. Une part de notre lien dont nous sommes dépendants. Répondre à un e-mail ou échanger avec ses amis sur les réseaux sociaux est un enjeu important… et implique d’être éveillé. Bien qu’il soit très difficile d’arrêter totalement la consommation des réseaux sociaux, il est cependant possible de s’en séparer un peu. Ainsi, vous pouvez vous fixer une règle, par exemple : ne pas vous connecter pendant une durée déterminée, décidée en amont. Cela peut être deux jours, une semaine, un mois… tout dépend de vos envies et surtout, de vos capacités.

4- Éviter la comparaison imposée par les médias sociaux

Entendons-nous bien, cette tendance n’est pas propre à Internet. Se comparer est quelque chose que tout le monde fait. Même si on essaye de s’en défaire, cela n’est pas toujours facile. Malheureusement, les réseaux sociaux sont la raison numéro 1 pour laquelle on se compare constamment. On voudrait avoir le corps de telle personne, le dressing d’une autre, etc. La comparaison étant, comme à son habitude, mauvaise conseillère. Et beaucoup d’influenceurs avouent pourtant faire paraître leur vie plus belle en ligne qu’elle ne l’est vraiment.

Le problème survient quand la comparaison devient source de complexes. Cette dernière sabote l’estime de soi, conduisant ainsi à un sentiment d’infériorité vis-à-vis des autres. Pire, cela a pour conséquence de créer un manque : un ressenti de ne pas être (ou avoir) assez. Cela peut devenir très frustrant parce que l’on a l’impression de rater des choses dans notre vie. N’oublions pas que tout ce paraitre ne représente qu’un fragment de la réalité. Autant alors s’en éloigner un peu en faisant une pause sur les réseaux sociaux. Profitez-en pour déconnecter un certain temps ! De cette manière, vous pourrez vous concentrer sur ce qui compte réellement pour vous, et reprendre conscience de tout ce que vous avez déjà.

➡️ À lire : Parents influenceurs et enfants surexposés : zoom sur une tendance controversée.

5-  Faire une pause des réseaux sociaux pour se montrer tel que l’on est

La recherche de perfection vous impose une pression de votre image sur le Web. À force de voir les vacances de rêve de nos voisins, le corps parfait des influenceurs, la maison trop bien rangée des blogueuses, les textes parfaitement travaillés, les designs de sites impeccables… cela renforce une exigence déjà bien pesante de la minceur, de l’injonction au bonheur, de l’incitation à consommer toujours plus, etc. Pourtant, vous l’avez vu précédemment, il est important de se méfier des apparences, et de sortir de ce besoin de prouver.

Cette obsession de la beauté du quotidien renvoie à un idéal faussé. Le mot d’ordre est donc de déculpabiliser. Parce que ce culte de la vie parfaite va vous épuiser. Par exemple, l’utilisation de filtres sur les réseaux vont vous donner le sentiment de vous mentir à vous-même.
femme ne restant plus collée aux écrans
Notre société manque un peu d’authenticité, alors soyez plus vrai : c’est sans doute comme cela que vous vous démarquerez. Faites les choses pour vous : vous n’êtes pas des produits à vendre, à faire aimer ou à liker ! N’hésitez pas à faire un break avec les réseaux sociaux, car les personnes en phase avec elles-mêmes n’ont pas besoin de la validation des autres. Vous êtes heureux : vous le savez, et c’est tout ce qui compte. Maintenant que vous connaissez les bienfaits d’une coupure digitale, oserez-vous faire une pause dès la fin de cette phrase ?
Biron Bruno pour e-Writers.

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Clémence, tutrice de formation chez FRW.

Sources :

Institut sommeil et vigilance, écrans et lumière bleue, ce qu’il faut savoir [en ligne] Disponible sur : https://institut-sommeil-vigilance.org/sommeil-et-nouvelles-technologies/

LIEVRE, Cristina, Sommeil : pourquoi laisser son téléphone portable sur sa table de nuit est une mauvaise idée [en ligne], 29/06/2022. Disponible sur : https://www.elle.fr/Societe/News/Sante-pourquoi-laisser-son-portable-sur-sa-table-de-nuit-une-mauvaise-idee-4031577

Enquête 2018 – Ipsos Fondation-Adova-Observatoire-du-Sommeil. Disponible sur : https://www.generali.fr/dossier/interview-specialiste-sommeil/