La préoccupation écologique n’a jamais été aussi importante, ce qui donne naissance par contraste à des projets prometteurs. Nicolas Carlési, fondateur de l’entreprise Iadys, a pour objectif de préserver l’environnement aquatique. Le Jellyfishbot a été créé pour répondre à la nécessité de dépolluer et nettoyer les plans d’eau. Plus d’une quarantaine de ces robots autonomes sont déjà en action. Est-ce une vraie solution pour garantir une propreté de la mer, des canaux, des ports ? C’est ce que vous allez découvrir en continuant votre lecture.
Le fonctionnement du Jellyfishbot, simple et efficace
Pas besoin de piloter une intelligence artificielle, comme son nom l’indique, le Jellyfishbot est autonome. Il suffit de le placer dans l’eau, de spécifier une zone sur la télécommande et il se met au travail. Grâce à un capteur GPS et une connexion 4G, l’orientation est un de ses points forts. Le robot navigue dans le but de nettoyer les déchets flottants et les hydrocarbures, équipé de son filet pouvant être adapté à sa mission. Adieu les bouteilles, canettes, résidus de feux d’artifice, balles de golf et autres ordures marines. Une fois le filet rempli, l’opérateur n’a plus qu’à le récupérer, le vider puis le remettre dans l’étendue d’eau. La machine est pensée pour garantir une sécurité optimale.
La sensibilisation est une de ses vocations grâce à son design et sa couleur voyante. En pilotage manuel, il est très facile d’utilisation et peut être dirigé par un enfant, ce qui rend la démonstration ludique et montre la réalité du terrain. Manipuler le Jellyfishbot avec une télécommande permet aussi de prospecter des endroits difficiles. Grâce à la possibilité de le munir d’équipements divers, le robot-poisson est polyvalent et répond à de nombreux besoins. Levons le voile sur ses facultés d’adaptation…
La polyvalence, un atout du robot pour rendre à l’eau sa clarté
Le nettoyage des différentes étendues d’eau demande des solutions variées. Le robot est capable de laver la saleté des ports, des chantiers navals et industriels, mais aussi de nettoyer les hôtels, les campings, les lieux de culture et de loisirs des déchets aquatiques. Vous vous interrogez quant à la façon dont le robot évite les obstacles tels que les bateaux, les quais, les pendilles d’amarrage, etc. ? Doté de détecteurs, il évite tout ce qui pourrait faire obstruction. Comme vous l’avez lu précédemment, notre machine intelligente peut s’armer de divers outils pour s’adapter aux types de déchets. Par exemple, un filet de microdéchets, un barrage à jupe absorbante et même une sonde pour évaluer la qualité de l’eau. De quoi se montrer flexible face aux différentes problématiques !
Connaissez-vous les 17 objectifs de développement durable de l’ONU ? Le Jellyfishbot répond à 6 d’entre eux :
- Bonne santé et bien être, car la dépollution agit sur le climat et l’environnement de façon favorable.
- Travail décent et croissance économique, car l’utilisation du Jellyfishbot contribue à créer des emplois.
- Villes et communautés durables à l’aide d’un environnement aquatique plus propre.
- Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques.
- Vie aquatique, car le nettoyage des sacs plastiques et autres déchets contribuent au maintien de la biodiversité côtière et marine.
- Partenariat pour la réalisation des objectifs.
Plusieurs clients commentent leur enthousiasme sur le site d’Iadys comme Danielle Million, maire de Cassis et Arnaud Byl, fondateur de Dronaquatech.
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David Jedresac, pour e-Writers.
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Jade, tutrice de formation chez FRW.
Sources :