Les derniers rapports du GIEC sont clairs sur le sujet : réduire notre consommation de produits carnés est désormais un enjeu écologique majeur. Si manger moins de viande a entre autres un impact positif sur nos finances, c’est également un geste d’empathie pour les amoureux des animaux. En effet, la grande majorité des produits d’origine animale viennent d’élevages intensifs dont les conditions de vie sont effroyables. D’après le Centre Fédéral d’Information Agricole (BZL), la consommation de viande des Allemands est au plus bas depuis 1989. Et si c’était LE geste pour sauver la planète ? Découvrez ce nouveau mouvement !
L’alimentation végétale, cette tendance qui séduit de plus en plus les Allemands
Ce n’est pas pour rien que Berlin a été élue capitale mondiale du véganisme en 2017. Siège de Veganz, la marque de produits alimentaires 100 % végétale et abordable, la capitale allemande regorge d’initiatives et innovations sans cruauté. D’après une étude menée par cette marque, les consommateurs allemands sont conscients des enjeux environnementaux et climatiques. Ils choisissent donc de réduire leur impact écologique en mettant de côté les produits carnés.
Il est bien sûr plus facile de passer le tournant du végétal lorsque, comme en Allemagne, les supermarchés abondent d’alternatives à la viande et même au fromage. Les restaurants y proposent leurs plats avec ou sans viande. Même les grandes chaînes de fast-food, réputées pour leur utilisation de produits animaux de basse qualité, ont dû s’adapter à cette nouvelle demande.
Enfin, les innovations en matière d’alimentation ne sont pas toutes les plus attrayantes. Face à la viande conçue in vitro et aux steaks à base d’insectes, la plupart des consommateurs Allemands préfèrent se tourner vers l’alimentation végétale, beaucoup plus appétissante.
Une démarche économique et écologique : manger moins de viande
Se nourrir de protéines végétales, ces alternatives à la viande très abordables
Face à l’inflation, les produits d’origine animale boudent de plus en plus nos paniers. Coûtant parfois plusieurs dizaines d’euros le kilo, nous pouvons les remplacer par des protéines plus économiques telles que les aliments à base de soja. Contrairement à certaines croyances, seul le soja destiné à l’alimentation des animaux est un OGM et contribue à la déforestation de l’Amazonie. En France, la plupart du soja utilisé vient de cultures biologiques du Sud-Est. Pour les plus réticents, on trouve des protéines végétales dans toutes les légumineuses et plus récemment, les protéines de pois ont fait leur entrée sur le marché.
Diminuer sa consommation de produits animaux pour réduire son empreinte carbone
Réduire sa consommation de viande est le geste écologique individuel ayant le plus d’impact sur nos émissions de CO2, juste après la restriction des voyages en avion. D’après l’Institut John Hopkins, pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C d’ici 2050, l’Europe de l’Ouest devra baisser sa consommation de viande rouge d’environ 75 %. Une autre étude menée par cet institut démontre qu’un régime 100 % vegan diminue de près de 80 % notre empreinte carbone liée à l’alimentation. En prenant conscience de ces données, nous pouvons changer notre manière de consommer afin qu’elle soit en accord avec les recommandations scientifiques.
➡️ Si comme les Allemands, vous souhaitez opter pour une alimentation plus responsable, découvrez nos 4 conseils à suivre pour adopter le régime flexitarien!
Modifier nos habitudes alimentaires peut s’avérer difficile. Aujourd’hui, grâce aux substituts de viande de plus en plus présents dans les commerces, nous pouvons conserver nos préférences. En adoptant un régime plus écologique, nous garantissons aux générations futures une planète vivable. Prêt à faire partie du changement ?
Sources :
Violette Besson, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Agathe, tutrice de formation chez FRW.