Dans un monde où la conscience environnementale est en constante évolution, les initiatives novatrices ne cessent de fleurir. À l’Université de Perpignan, une équipe d’étudiants a relevé le défi de repenser l’utilisation des toits urbains en créant des jardins suspendus. Découvrez avec nous les dessous de ce bouleversement de l’agro-urbanisme !

Le miracle des gouttes : un système d’irrigation autonome et économe qui fait pleuvoir

Dans le terreau fertile de l’université de Perpignan, une idée lumineuse a germé dans l’esprit de Loann Faure, étudiant en génie biologique. Il a été inspiré par l’appel à projets « Ma solution climat » de la région Occitanie, qui finance des actions citoyennes contrant le dérèglement climatique. Avec détermination, il a constitué un collectif de passionnés pour créer l’association Végét’All. Leur mission : verdir les toits des déserts de béton frappés par la sécheresse des Pyrénées-Orientales. Ils ont alors obtenu une généreuse subvention du budget participatif Climat 2020, un sérieux soutien pour leur association ! Avec ingéniosité et optimisme, la petite troupe a pu créer un prototype de toit végétalisé autonome sur un établissement de leur université.

Leur secret ? Un nuage artificiel révolutionnaire, qui fait pleuvoir même par temps clair, arrosant ainsi les jardins suspendus. Ce procédé repose sur les recherches de Xavier Py, ancien président de l’IUT de Perpignan. Il utilise des principes physiques ingénieux pour extraire l’humidité de l’air sans énergie. De ce fait, les gouttes d’eau récupérées irriguent les bacs de culture installés sur le sommet des bâtiments. La structure de la toiture est également conçue pour favoriser la fertilité et l’humidification du sol, tout en maintenant un système d’irrigation indépendant et peu exigeant en entretien. Sa conception est empruntée à plusieurs techniques déjà existantes, telle que l’exploitation des plantes dans l’eau à l’aide d’un substrat neutre et inerte.

Les horizons écologiques prometteurs des jardins suspendus

Les toits verts sont de véritables joyaux éco-responsables. En plus de leur esthétique indéniable, ils influent sur les conditions météorologiques locales et apportent de la fraîcheur à l’atmosphère des communes. Par ailleurs, ils sont essentiels pour le cycle de l’eau. Les plantes rejettent de l’humidité qui s’ajoute à celle produite par les océans, entraînant la formation de nuages et donc des précipitations. Pour Loann Faure et ses pairs, les couvertures végétales autosuffisantes sont une solution innovante pour optimiser l’espace urbain, tout en préservant la nature. Le groupe de jeunes pionniers relève les challenges écologiques de notre époque ! Il concentre ses efforts sur l’amélioration de l’approvisionnement hydrique, la conception de ses innovations et l’adoption de pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité.

L’idéal Veget’All :

« Laissons intacts les espaces sauvages et invitons la nature chez nous. »

Cette ambition pourrait métamorphoser nos villes en de véritables oasis de vie. Elle offre non seulement des fruits et légumes frais à portée de main, mais aussi des lieux de partage et de convivialité au sein de nos communautés citadines.

Encouragé par le succès des toits végétalisés, Végét’All s’est rapidement développé pour devenir le réseau Nélosis. Il réunit des étudiants engagés à travers la France pour aller encore plus loin et proposer des approches repensant notre manière d’habiter et d’exploiter les terres. Leur action éclaire notre chemin vers un avenir plus vert et plus radieux. Que ce soit à Perpignan ou ailleurs, leur histoire nous rappelle que chaque petit geste compte et que, ensemble, nous pouvons accomplir de grandes avancées écologiques.

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Adeline Bouillon, pour e-writers.
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Jade, tutrice de formation chez FRW.

Sources :