La question du nombre d’heures travaillées en France est régulièrement d’actualité. C’est particulièrement vrai depuis la crise sanitaire, notamment avec la réduction du temps de travail et un recours plus fréquent au remote work. Tantôt considérée comme rentable et créatrice d’emplois, tantôt comme une utopie, la semaine de 32 heures, ou de 4 jours, questionne l’organisation, la productivité et les salaires de l’entreprise. Or, qui ne rêve pas de multiplier les weekends de trois jours pour profiter de sa famille et de ses loisirs ? Selon un sondage ADP, 60 % des Français y sont favorables, mais concrètement, qu’est-ce que cela implique ?

La semaine de 32 heures : plusieurs possibilités, autant de bien-être

Plusieurs pays l’ont déjà instaurée, comme les Pays-Bas, dont le bilan montre que cette façon de travailler permet de se former en parallèle pour accéder à de meilleurs postes. En Islande, en Allemagne et en Belgique, ce modèle convainc de plus en plus d’entreprises. Aux États-Unis, au Japon, pour lutter contre le burn-out, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et en Espagne, la semaine de 32 heures ou de 4 jours est en test. Pourtant, elle existe déjà en France et plusieurs entreprises l’ont adoptée depuis longtemps. C’est le cas d’Yprema, dans le BTP, et de l’usine Bosh Rexroth à Vénissieux, depuis la fin des années 1990. Plus récemment, LDLC ou encore Welcome to the Jungle ont passé le cap.

32 heures payées 35, 4 jours travaillés sur 5, ou 5 jours avec moins d’heures travaillées : les dirigeants assurent qu’il s’agit surtout d’une question d’organisation en accord avec les employés.

La semaine de 4 jours : ne plus choisir entre équilibre et productivité

Une meilleure santé, moins de stress et autant de bénéfices, tels sont les constats des chefs d’entreprise qui ont décidé de franchir le pas. Concrètement, cela se traduit par la réduction des envois de mails, moins de réunions et l’installation d’outils pour faciliter la gestion, mais aussi plus de polyvalence des employés et une meilleure ambiance. Surtout, la semaine de 32 heures accroît l’efficacité et l’attractivité des entreprises. Elle offre ainsi plus de bien-être et d’engagement et réduit les inégalités femmes-hommes.

Chez Love Radius, par exemple, entreprise spécialisée dans la fabrication et la vente de porte-bébés, les employés ne travaillent plus que 4 jours sur 5 de mai à août. Le travail est donc reporté sur les autres jours, ce qui les rend plus autonomes.

Enfin, la semaine de 32 heures pourrait lutter contre le chômage et rendre l’emploi plus flexible. Un avantage de plus pour les secteurs en manque de personnel, comme le BTP, l’hôtellerie ou la restauration.

Pour conclure, même si les données en France manquent, les entreprises qui pratiquent déjà la semaine de 32 heures confirment que ce modèle augmente la motivation des salariés, sans causer de pertes significatives. Et qui dit bonheur en entreprise, dit travail bien fait ! Comme le télétravail, l’idée fait son chemin et fera encore parler d’elle dans les années à venir… Vous ne rêvez plus, c’est pour bientôt ! D’ici là, rien ne vous empêche de vous sentir bien dès maintenant, en lisant cet article pour une meilleure qualité de vie au travail.

Patricia Cop pour e-Writers,
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Stéphanie , tutrice de formation chez FRW.

Sources :
Cadre Emploi
Welcome to the Jungle
Pôle Santé Travail