Chaque année en France, les papillomavirus (aussi appelés HPV), sont responsables de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers. En février 2023, Emmanuel Macron annonçait le lancement d’une campagne de vaccination de grande envergure, au sein des 7 000 collèges de l’hexagone. Cette vaccination est recommandée par la Haute autorité de santé pour les filles et les garçons, de 11 à 14 ans révolus. Elle permettrait de prévenir jusqu’à 90% des infections à HPV !

Qu’est-ce que les papillomavirus et à qui s’adressent ces campagnes de vaccination ?

Les papillomavirus (ou HPV pour Human papillomavirus) sont des virus communs avec lesquels nous avons plus ou moins tous déjà été en contact. Ils font partie, pour la plupart, d’infections de la peau plus ou moins bénignes. Malheureusement, certaines souches de ces virus sont à l’origine de la formation de cellules précancéreuses.

Ils sont ainsi responsables du second cancer le plus fréquent chez les femmes. Il en existe environ 150 types. Ces infections sont responsables chaque année de 30 000 apparitions de cellules précancéreuses, et de 6 000 nouveaux cas de cancers.

L’une des grandes avancées réside également dans la vaccination généralisée des garçons et des filles. Les filles ont longtemps été les seules concernées par le vaccin, étant plus nombreuses à développer des maladies, et particulièrement des cancers du col de l’utérus.

Cependant, cette campagne permet également de mettre en lumière les données selon lesquelles de nombreux autres cancers, tels que des cancers de la sphère ORL, de l’anus et du pénis, résultent de ces infections HPV. Les garçons peuvent également transmettre ce virus à leurs partenaires, sans pour autant développer de symptômes. Il est donc essentiel de leur proposer la vaccination !

Comment s’organisent concrètement ces campagnes de vaccination au sein des collèges ?

Cette campagne de vaccination est menée par l’Agence Régionale de la Santé. Plus qu’une campagne de vaccination, c’est une action de prévention ! Elle n’est, bien entendu, pas obligatoire, et nécessite une autorisation parentale. Chaque élève reçoit dans un premier temps un kit contenant des documents à transmettre à ses parents. Cela permet de sensibiliser davantage la société à ce problème de santé publique.

En second lieu, les enseignants sont équipés d’un dossier pédagogique, qui doit les aider à aborder l’aspect préventif, mais aussi et surtout éducatif auprès des adolescents. Il est essentiel de communiquer et aussi d’expliquer aux plus jeunes les risques, s’ils ne se protègent pas face à ces virus sexuellement transmissibles. Tout comme les campagnes qui ont eu lieu pour le VIH, cette opération vise à expliquer pour mieux se protéger.

La vaccination permettrait de prévenir jusqu’à 90% des infections à HPV, limitant le nombre de cas et donc de cancers potentiels. Le gouvernement compte bien renouveler chaque année cette campagne, qui pourrait permettre de faire évoluer les mentalités, et d’agir efficacement contre ce problème de santé publique. Cela représente un véritable espoir d’enrayer la propagation d’un des cancers les plus meurtriers de notre époque !

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Claire Leclercq, pour e-Writers

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.

Article relu par Nicolas, tuteur de formation chez FRW.

Sources :

  1. SITE DU GOUVERNEMENT. Campagne de vaccination HPV au collège. 7 septembre 2023.
  2. SITE DU GOUVERNEMENT. Le suivi de la santé des élèves.
  3. CLINKEMAILLIE, Tifenn. « Papillomavirus : cinq questions sur la campagne de vaccination dans les collèges ». Lesechos.fr. 2 octobre 2023.
  4. GIRARD, Béatrice. « Prévention des cancers : la vaccination anti HPV arrive dans les collèges ». Ladepeche.fr. 6 septembre 2023.
  5. SITE NATIONAL DU CANCER. Vaccination contre les campagnes HPV.