Pour la deuxième édition de l’Ocean Fest le samedi 6 janvier 2024, Feder, Ofenbach, Petit Biscuit et bien d’autres se sont succédé sur la scène du Zénith de Nantes. Un spectacle exceptionnel, pour lequel les artistes n’étaient pas rémunérés. Dans cet article, vous découvrirez ce qui se cache derrière ce festival caritatif, et pourquoi c’est une excellente nouvelle pour la planète.

L’Ocean Fest, le festival qui œuvre pour la protection des océans

Hugo Clément est un journaliste engagé dans la préservation de l’environnement et le bien-être animal. Worakls, de son vrai nom Kevin Rodrigues, est un DJ à renommée internationale. Dans la vie, ils sont amis. En 2022, ils s’associent pour fonder l’Ocean Fest. L’objectif ? Convaincre les plus grands artistes français de venir jouer bénévolement à Biarritz ou à Nantes, au profit d’associations de protection de la nature et des animaux.

Mission accomplie haut la main ! Dès la première édition en janvier 2023 à Biarritz, Polo & Pan, The Avener et Vitalic étaient en tête d’affiche. L’année 2024 s’est ouverte sur une deuxième édition encore plus spectaculaire à Nantes : Petit Biscuit, Feder, Ofenbach, Vladimir Cauchemar, sans oublier le prodigieux Ibrahim Maalouf et bien sûr Worakls lui-même… Un show de plus de 7 heures devant une foule en délire.

Plus de 7 000 personnes étaient au rendez-vous. À 55 € la place, c’est une jolie somme qui a pu être reversée à plusieurs associations locales, dont les ONG Sea Shepherd France et One Voice. Un grand merci à Hugo Clément, à Worakls et à tous les artistes. Et surtout, merci aux participants !

⏩ Vous aussi, vous aimeriez profiter du spectacle ? Rendez-vous sur le site officiel de l’Ocean Fest pour ne pas manquer les prochaines dates.

L’écologie se démocratise, et c’est une bonne nouvelle

À travers l’Ocean Fest, Hugo Clément et Worakls réussissent un tour de force : celui de rendre l’écologie mainstream, c’est-à-dire massivement populaire.

D’une part, ils permettent au plus grand nombre de voir sur scène des stars mondialement connues, à un tarif plus que raisonnable. D’autre part, ils contribuent à populariser l’écologie, et à en faire un sujet de société comme les autres, pas uniquement réservé à une poignée de militants téméraires. Certains sont venus essentiellement pour les artistes, et c’est tant mieux ! C’est la preuve que l’on peut participer à un événement « écolo » sans se revendiquer soi-même comme tel. C’est aussi l’idée qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un comportement exemplaire pour agir en faveur de l’environnement.

Les prochaines éditions de l’Ocean Fest pourraient bien nous aider à atteindre le point de bascule. Pour reprendre le sociologue Malcolm Gladwell :

« Le point de bascule est ce moment magique où une idée, une tendance ou un comportement social franchit un seuil, bascule et se répand comme une traînée de poudre. »

Vous êtes un peu plus optimiste après avoir lu cet article ? Alors, partagez-le à vos proches ! Sachez aussi que les Français ne manquent pas d’imagination pour préserver la biodiversité. Certains ont par exemple acheté une forêt pour la protéger. En espérant que les initiatives citoyennes de ce genre se répandent comme une traînée de poudre…

 

Eloïse Leroy pour e-Writers

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web pour FRW

Article relu par Clémence, tutrice de formation chez FRW

 

Sources :