Savez-vous que la lecture de cet article impactera positivement votre humeur ? En effet, vous êtes sur le point de découvrir une bonne nouvelle ! Les conséquences émotionnelles d’une telle information ont fait l’objet de plusieurs recherches afin d’en comprendre les bénéfices. Ils sont désormais confirmés par une étude britannique. Médiatiser des bonnes nouvelles serait-il donc bon pour notre moral ? Quelle place doivent-elles prendre dans les médias selon cette étude ?

Une étude approuve les bienfaits de l’actualité positive

La médiatisation des bonnes nouvelles peut-elle améliorer notre bien-être ? Kathryn Buchanan, docteur en psychologie et chercheuse à l’université d’Essex en Angleterre, répond à cette question. Son hypothèse de départ est simple : les histoires positives présentant des actes gentils contrebalanceraient les effets néfastes des mauvaises nouvelles. Ainsi, son étude a distingué deux groupes de participants.

Le premier recevait uniquement des informations négatives. Il visionnait « des images des attentats à la bombe de Manchester, de la cruauté envers les animaux ou des actes de violence brutaux ».

Le second groupe voyait les mêmes informations, mais elles étaient systématiquement suivies d’une histoire positive. Celle-ci exposait des « actes gentils tels que des actes d’héroïsme, des personnes fournissant des soins vétérinaires gratuits aux animaux errants ou de la philanthropie envers les chômeurs et les sans-abris ».

Sa conclusion est très claire :

  • Le deuxième groupe est plus optimiste.
  • Il appréhende mieux les nouvelles négatives.
  • Son moral et son humeur sont meilleurs.
  • Il croit davantage en la bonté de l’humanité.

La bonne nouvelle doit-elle être liée à la gentillesse ? Qu’en est-il des annonces amusantes ? Kathryn Buchanan a démontré que leur impact est plus faible sur l’humeur des participants. La gentillesse joue donc un rôle non négligeable. Elle renforce la confiance et aide à lutter contre la dépression.

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La chercheuse prône de médiatiser les bonnes nouvelles

La recherche de Kathryn Buchanan « plaide en faveur d’un plus grand équilibre à la couverture médiatique » entre les informations négatives et positives. La presse est-elle prête, pour autant, à effectuer ce changement ? À travers le journalisme de solutions, elle pourrait rééquilibrer la balance. Cette méthode journalistique aborde des sujets problématiques en apportant des solutions. Cela devient positif et utile pour le public.

Des sites internet sont maintenant dédiés à la parution de bonnes nouvelles. Certains journaux, comme Libération avec Le Libé des solutions ou le Huffington Post avec Ça marche, ont créé leur rubrique dans laquelle l’actualité est abordée de cette manière. Ils ont rencontré un vif succès, d’après l’association Reporters d’Espoirs. Pour preuve, les lecteurs en redemandent. Le public a, en effet, bien ressenti l’impact de ces lectures sur son bien-être affectif et émotionnel.

Kathryn Buchanan encourage les médias à changer leur pratique. L’équilibre entre les deux types de nouvelles n’est pas encore atteint, mais il semble qu’en y regardant de plus près, la tendance est bien installée et elle porte déjà ses fruits.

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Virginie Dumarchi, pour e-Writers

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.

Article relu par Charlotte, tutrice de formation chez FRW.

Sources :