Pour la troisième année consécutive, l’institut BVA a réalisé pour la Fondation Jean Jaurès et la Macif, une étude sur le rapport des jeunes à l’entreprise et au travail. Mille Français âgés de 18 à 24 ans ont été interrogés. Comment vont-ils dans cette double crise sanitaire et économique ? Quel est l’impact sur leur vision de leur avenir ? Loin d’être désabusée, la jeunesse exprime un état d’esprit positif et des valeurs fortes pour un monde meilleur.

Un regain d’énergie post-Covid

Bonne nouvelle en 2023 : 7 jeunes sur 10 affirment que leur moral est bon et qu’ils se sentent optimistes pour leur avenir. Ces dernières années perturbées par les confinements imposés ont changé leur vision du travail. En effet, plus de la moitié rêve d’un modèle hybride alliant bureau au sein de l’entreprise et télétravail. Le confort chez soi et le besoin de se lier avec ses collègues deviennent compatibles et essentiels. Finalement, travailler dans un café ou dans un espace de coworking ne les inspire pas tellement.

Parallèlement, le contexte de crise les a rendus préoccupés par leur équilibre entre leurs vies professionnelle et personnelle. D’une part, le bien-être au travail est primordial : l’épanouissement, la reconnaissance, le travail collaboratif, l’autonomie et la prise en compte de leur singularité sont précieux. D’autre part, plus d’un jeune sur six envisage une pause à un moment de sa vie pour s’engager dans une organisation ou partir à l’aventure.

Entre authenticité et quête de sens

Le contexte écologique actuel devient un motif d’action plutôt que d’impuissance. Selon 32 % des jeunes, l’entreprise doit investir dans la lutte contre les inégalités et dans la préservation de l’environnement, une préoccupation première pour cette génération.

Ils sont attentifs aux engagements de l’entreprise et tiennent à leurs respects. Localisation française, fournisseurs cohérents, les jeunes sont soucieux de l’éthique. Plus précisément, ils s’attendent à observer un alignement entre le discours porté par la boîte et leur quotidien vécu au travail. Finies les belles paroles dans les médias, ce sont désormais les agissements qui comptent.

Vous pensez que la génération Z se sent en concurrence avec les plus anciens ? Détrompez-vous, trois quarts d’entre eux considèrent que leurs stages sont indispensables. Ils comprennent que l’expérience est importante pour décrocher le job de leur rêve, ce qui place leurs aînés au rang de mentors. La transmission intergénérationnelle a toute sa place dans notre société.

Alors oui, le contexte inflationniste fait conserver la première place au besoin de stabilité et de sécurité. Bien que source d’inquiétudes, il est aussi un levier pour revoir ses besoins essentiels et passer à l’action. L’énergie des jeunes se concentre vers des entreprises engagées et un épanouissement personnel : une preuve de maturité pour faire évoluer notre pays de l’intérieur.

➡️ Et si on introduisait le partage d’expériences dès le plus jeune âge ? Découvrez Educawa : l’entreprise qui veut renforcer les liens entre générations.

Virginie Hernando, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Nicolas, tuteur de formation chez FRW.

Sources :
Fondation Jean Jaurès. Baromètre d’opinion sur les jeunes et l’entreprise. Novembre 2023.
PELTIER Jérémie. Fondation Jean Jaurès. Jeunesse et entreprises : principaux enseignements. 07/12/2023.
Le Figaro. Plus de sept jeunes sur dix se disent optimistes quant à leur avenir selon un sondage. 07/12/2023.

Image libre de droit de Pexels