Bonne nouvelle ! Depuis le 23 février 2024, le kiwi dispose de son propre centre de soin dans la région du Northland. Un hôpital, construit par la Kiwi Coast (association de protection de l’animal) et financé principalement par la Foundation North, est dédié à cet oiseau sans ailes. La structure est bâtie dans une région comptant environ 10 000 kiwis à l’état sauvage dans un pays qui en recense près de 26 000. Saviez-vous qu’il était l’animal emblème du pays ? Voici quelques précisions sur ce petit volatile attachant et son dispensaire !

Le kiwi : un oiseau mis en danger par différents facteurs

Le volatile part de loin !  En effet, l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) le classe parmi les animaux vulnérables en 2009. Avec un effectif de près de 26 000 âmes, le kiwi n’est plus aujourd’hui considéré comme une espèce menacée. Celle-ci reste fragile malgré tout.

 

Plusieurs actions humaines ont favorisé l’accroissement de la population de cette bête à plumes :

  • Tout d’abord, les associations de protection de l’oiseau éliminent plusieurs de ces prédateurs, comme les hermines et les furets.
  • De plus, les propriétaires de chiens et de chats se voient proposer des formations pour apprendre aux animaux de compagnie à ne pas attaquer ces animaux incapables de voler.

Cette bonne gestion des prédateurs permet un rebond de la population. Néanmoins, le kiwi brun pourrait facilement redevenir menacé. D’autres dangers existent en fait pour cet animal au long bec, comme les conséquences du changement climatique. Ceux-ci accroissent les cas de déshydratation et de malnutrition. Les collisions routières sont également à l’origine de décès de kiwis. Pour résumer, cher lecteur : plus il y a de kiwis, (plus vous aurez la chance d’en voir), plus ceux-ci auront besoin d’aide et de soins. D’autres animaux, difficilement observables, font leur grand retour pour le plus grand plaisir de nos yeux ! Lisez cet article sur les baleines à bosse.

Splash : le premier patient d’un hôpital bien particulier

Les chutes dans les abreuvoirs et les bassins représentent aussi de potentiels dangers pour les kiwis. C’est ce qui est arrivé par exemple à ce petit poussin, Splash, qui a inauguré le centre de soin ! Un maçon qui travaille sur le chantier d’une maison retrouve le volatile presque mort dans le filtre d’une piscine. L’ouvrier le garde au chaud et contacte une association. Cette dernière l’apporte chez un vétérinaire qui alerte la Kiwi Coast. Le kiwi entre à la clinique. Auparavant, les bêtes blessées ou malades devaient être transportées pendant au moins une heure au centre de soin le plus proche. Certaines ne survivaient pas au voyage !

Premier hôpital du genre en Nouvelle-Zélande, l’établissement, entièrement géré par des bénévoles, contient deux zones distinctes. Dès le début, les animaux y sont mis en quarantaine et bénéficient de soins intensifs. On les transfère ensuite dans un deuxième espace constitué de 9 enclos lorsqu’ils sont sortis d’affaire.

« Chacun dispose de ses propres sites d’alimentation et de boîtes spécialisées pour s’abriter et dormir. Une fois qu’un vétérinaire les a jugés prêts à partir, ils sont renvoyés dans un lieu sûr dans la nature », précise Ngaire Sullivan, coordinatrice de l’association Kiwi Coast.

Les nouvelles mesures de protection de cet animal étonnant, nocturne et sans ailes, permettent un élan d’optimisme. Autrefois menacée, l’espèce se porte bien aujourd’hui grâce aux efforts de nombreuses personnes. Le kiwi a de beaux jours devant lui !

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Sources :

« Un véritable hôpital pour les kiwis », article du journal Ouest France

« Les kiwis ont leur propre hôpital », article du Télégramme

« Un hôpital inédit dédié aux kiwis », article de RTL

Source de l’image : Pixabay

Céline Corbin, pour e-Writers.

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.

Article relu par Cécile, tutrice de formation chez FRW.