C’est notre voisin qui va être content ! Si les bienfaits du sexe et de la masturbation sur la santé physique et psychologique ne sont plus à prouver, il semblerait que les sextoys, et plus précisément les vibromasseurs, ont un rôle thérapeutique à jouer. Pourra-t-on franchir un jour les portes d’un sex-shop, notre ordonnance médicale sous le bras ? Loufoque ? Pas tant que ça… Décryptage de cette nouvelle good vibes !

Les sextoys comme objets de plaisir thérapeutiques

Justement en parlant de bonnes vibrations, une équipe de 6 chercheuses américaines s’est penchée sur des études menées par des urologues sur l’utilisation de vibromasseurs. En est ressorti que ces sextoys présentent bel et bien des effets positifs sur la santé des femmes. Bienfaits non seulement dus aux orgasmes procurés, mais également provoqués par les vibrations en elles-mêmes.

L’étude publiée dans The Journal of Urology liste les avantages à user sans modération de son vibromasseur :

  • muscles pelviens renforcés ;
  • prévention des fuites urinaires ;
  • douleurs vulvaires amoindries ;
  • libido boostée ;
  • plaisir sexuel décuplé.

Pour toutes celles qui ne souffrent pas d’incontinence urinaire ou de vulvodynie (douleur vulvaire persistante), les chercheuses préconisent également une utilisation préventive. L’équipe américaine compte bien poursuivre ses travaux et pousser les recherches plus en avant. Un essai clinique devrait être mené. Des volontaires ?

Les autres vertus d’une sexualité épanouie

Bon, en attendant que les sextoys soient prescrits par le corps médical, on peut déjà essayer de se soigner toutes seules de notre côté. Masturbation avec ou sans accessoires, ébats hétérosexuels ou homosexuels, le sexe ne présente que des avantages !

La masturbation

Vilain mot que la masturbation. Longtemps taboue pour les femmes, elle est pourtant rentrée dans les mœurs. En 2017, trois Françaises sur quatre, soit 74 % des femmes, avouaient s’être masturbées au moins une fois dans leur vie.

Se donner du plaisir seul est bien meilleur pour la santé que ce que l’on pourrait imaginer. D’abord, il y a les hormones qui entrent en jeu. Le cerveau libère de l’endorphine, de l’ocytocine et de la dopamine, qui contribuent à réduire le stress, relâcher les tensions physiques et psychologiques et aident à avoir un sommeil réparateur. Pourquoi ne pas essayer l’ASMR durant votre moment d’intimité ? Certes, c’est moins excitant qu’une vidéo porno, mais l’orgasme cérébral est garanti !

D’un point de vue purement mental, la masturbation aide à appréhender et à connaître son corps, à s’apprécier, à augmenter l’estime de soi et ainsi améliorer les relations sexuelles partagées.

Le sexe à deux (ou plus)

Première étape : choisissez un partenaire (au moins) avec une âme charitable, enthousiaste et consentant.
Deuxième étape : faites des galipettes sous la couette ou où vous voulez.
Troisième étape : atteignez le septième ciel ou restez sur Terre, mais appréciez le moment et les bienfaits de l’acte.

Le saviez-vous ? Un rapport sexuel moyen permet de brûler l’équivalent d’une course de 2 kilomètres ! En plus des bienfaits précédemment cités, le sexe augmente le rythme cardiaque et contribue ainsi à muscler le cœur, il augmente la quantité de globules blancs qui jouent un rôle majeur dans notre système immunitaire, et, anecdote cocasse mais vraie, notre partenaire nous protège du cancer du sein en nous stimulant les mamelons !

Si la prescription médicale des sextoys n’est pas pour tout de suite, il y a fort à parier que les futures études iront dans ce sens. Sera-t-il possible de choisir la taille, la forme, la couleur ? Qu’attendez-vous ? Préparez votre wishlist !

Sources :
Is it time for FPMRS to prescribe vibrators ? The Journal of Urology
La pratique de la masturbation chez les femmes, la fin d’un tabou ? Ifop
The potential for oxytocin (OT) to prevent breast cancer : a hypothesis T.G.C. Murrell
Photo d’en-tête : © Dainis Graveris | Pexels

Juliette Escande, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW
Article relu par Charlotte, tutrice de formation chez FRW