Liberté, passion, succès mais aussi chômage, insécurité et mal être au travail peuvent être autant de raisons qui poussent vers l’entrepreneuriat. Vous rêvez d’être votre propre patron, mais vous hésitez ? Peur de se lancer comme entrepreneur, de ne pas faire les bons choix, de l’échec ? Avant de créer sa boîte, quels sont les risques à identifier ?

Rassurez-vous, dans cet article, vous saurez déjouer les 5 pièges de la création d’entreprise. Vous aurez les clés (oui enfin !) pour surmonter vos craintes et avancer sereinement dans vos projets professionnels de freelance.

1. Se lancer pour de mauvaises raisons : piège n° 1 à éviter

Aux États-Unis, pendant la période du Covid, a eu lieu un phénomène historique, la « Grande Démission ».
En 2021, plus de 38 millions d’Américains ont quitté leur emploi, d’après Le Monde. Salaires sous-payés, précaires, conditions de travail insuffisantes, absence de reconnaissance, les motifs ne manquent pas.

Qu’en est-il en France ? Vouloir tout quitter pour devenir son propre patron.
Allez, avouez-le : qui n’en a jamais rêvé ? Rappelez-vous cette fameuse publicité sortie en 2002 du « Au revoir, Président ! » que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître 😊.
On y voyait un employé mettre en scène avec humour sa démission. Étudions ensemble les bonnes et mauvaises raisons avant de se lancer en tant qu’entrepreneur.

Les mauvaises raisons

Parmi elles, on trouve :

  • les conflits au travail ;
  • le burn-out ;
  • le manque de reconnaissance et d’épanouissement ;
  • le mythe de l’entrepreneur libre et riche.

Idéaliser le fait d’être indépendant est un des principaux pièges à éviter.
Penser à bien écarter certains motifs qui pousseraient à devenir chef d’entreprise sans réelle motivation profonde. Aller vers un projet pour fuir une situation insupportable ne suffit pas pour créer son business.

Les bonnes raisons

Elles sont simples finalement :

  • vivre de sa passion ;
  • trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle ;
  • répondre à ses besoins d’évolution, de nouveaux défis ;
  • désirer son indépendance ;
  • réaliser des objectifs bien définis.
     Devenir indépendant. Personne sautant en l’air au-dessus d’un lac paysage naturel

    Désir d’indépendance, de liberté – Source : pixabay.com

    2. Vouloir aller trop vite : stratégie d’un business plan

    Ça y est, votre décision est prise. Vous avez fait quelques recherches, identifié vos raisons pour un changement de vie professionnelle. Vous n’avez plus qu’une envie : créer votre entreprise ! Attention cependant à ne pas confondre vitesse et précipitation.
    Avez-vous vu The Social Network, de David Fincher, sorti en 2010 ? Un certain Mark Zuckerberg, alors étudiant à Harvard, avait lancé ce qui deviendra plus tard le plus grand réseau social. Facebook pour ne pas le nommer. Son ascension a été fulgurante ! On peut croire que créer son entreprise peut se réaliser rapidement.
    D’ailleurs, les démarches pour ouvrir un numéro de SIRET à l’URSSAF ont été facilitées pour accélérer la procédure administrative.
    Malgré tout, se lancer sans une étude de marché est une erreur à ne pas commettre.

    Le business plan est un outil incontournable pour structurer votre projet et convaincre d’éventuels acteurs (notamment les banquiers et financeurs) de vous aider. Il est pertinent de prendre du recul en étudiant le secteur d’activités, la concurrence. Confronter son idée au marché est une étape importante dans ce processus.

    👉🏼 À lire aussi dans e-writers : Oser sauter le pas quand on est freelance débutant.

    3. Viser la perfection : attention à la procrastination !

    Voilà, votre business plan est en place et vous avez effectué les démarches administratives. Vous attendez juste le bon moment pour vous lancer.
    C’est bien toute la problématique de la procrastination. Espérer une chose : que toutes les planètes soient alignées, que tous les feux soient au vert. Et à ce moment précis, oui, vraiment, c’est promis, vous irez. Ou pas 😁 ! Derrière ce désir de trouver le timing parfait se cache une peur plus profonde. Celle de passer à l’action pour démarrer son business.

    Dans son livre Tout est possible ! Créez la vie et le job de vos rêves, Marie Forleo, entrepreneure américaine, explique que « la clarté vient de l’engagement, pas de la pensée ». C’est le passage à l’action qui va vous permettre d’avancer. Laissez-vous le droit de tester votre projet, même en parallèle de votre activité principale.

    Infographie-Source INSEE 2021 essor des créations d’entreprises

    Essor des créations d’entreprises – Source INSEE 2021

    Selon l’INSEE, les créations d’entreprises sont en progression constante, comme le montre cette infographie parue en 2021. De plus en plus de personnes sautent le pas et deviennent entrepreneurs.
    En France, Charlotte Appietto, fondatrice de l’Académie Pose ta dem, ouvre le champ des possibles. Elle développe la stratégie des « petits pas », du « side project » ou encore de l’adage « Vaut mieux fait que parfait. » Sur son site, on y trouve une multitude de conseils, de programmes d’accompagnement pour réinventer sa vie professionnelle.
    Car le risque d’attendre que son projet soit parfait est de ne jamais partir.

    👉🏼 Si vous êtes sujet à la procrastination, lisez cet article Arrêter de procrastiner : 4 astuces pour s’y mettre dès demain. Mais, ne le reportez pas 😄 !

    4. Manquer de confiance en soi : peur de se lancer comme entrepreneur

    Pourquoi cette peur d’entreprendre ?

    Qu’y a-t-il réellement en deçà ? Crainte du jugement des autres, peur de l’échec, doutes sur ses propres capacités. Il n’est pas très loin le syndrome de l’imposteur à bien y songer, n’est-ce pas ? C’est véritablement grâce au travail sur son mindset que l’on peut changer son regard sur soi.

    Les croyances limitantes représentent des freins mais pas d’inquiétude, ce n’est pas insurmontable.

    « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté. » — Winston Churchill

    Sans une certaine audace, que seraient devenus Steve Jobs et sa pomme si célèbre ? Ou Coco Chanel et son parfum envoûtant, Édith Piaf et son hymne à l’amour ?

    La fameuse citation « Quand on veut, on peut » résonne-t-elle en vous ?

    Dans Les vertus de l’échec de Charles Pépin, on découvre dès les premières pages le parcours incroyable d’un Espagnol de 13 ans. Ce dernier perd la demi-finale de tennis au Championnat du monde. Ce jeune homme qui essuiera de nombreux échecs au début de sa carrière, c’est Rafaël Nadal. Le « Mozart du tennis » !
    Il a remporté le 5 juin 2022 à Roland Garros la finale du Grand Chelem à 36 ans. Il force le respect par sa persévérance, sa longévité et son esprit combatif.
    Dans cet ouvrage de développement personnel, l’auteur nous offre des pépites de sagesse. Il désacralise ce mot échec galvaudé à tort et à travers. Oui, on peut se tromper. Et alors ? L’échec fait partie intégrante de l’apprentissage.

    5. Rester seul : solutions à adopter

    mains qui se rejoignent par solidarité

    Être bien entouré – solidarité – Source : pixabay.com

    En se mettant à son compte, le principal écueil est l’isolement

    Une sorte de télétravail, mais pas à temps partiel, à 100 %. Selon les personnes, la solitude ne sera pas vécue de la même façon. Certains la recherchent voire l’apprécient. D’autres la redoutent, car elle représente leur bête noire.
    Pas de suite bien sûr, mais au fil du temps, cette solitude peut devenir un poids.
    Quel que soit votre business, ne vous isolez pas 🙏.

    Comment gérer la solitude ?

    Voici quelques solutions concrètes :

    • Être accompagné par des professionnels, des conseillers, des organismes. Il en existe beaucoup, les pépinières d’entreprises, les BPI, les CCI, etc.
    • Gérer votre planning et se ménager des plages libres. De nombreuses applications répondent à cette problématique, comme Notion, Trello, Evernote, de puissants outils de planification.
    • Développer un écosystème professionnel grâce aux réseaux sociaux tels que Facebook, LinkedIn, Instagram, Twitter.
    • Participer à des salons, des cafés, ou créer son propre événement.
    • Aller dans des espaces de coworking. Ces espaces partagés ont le vent en poupe. Ils apportent une aide à la fois humaine, professionnelle et sociale pour un travailleur indépendant. Selon un article du Parisien paru en novembre 2021, on recense en France près de 2 800 lieux de travail partagés contre 1 700 en 2019, soit un bond de 60 %.

    💁 Vous en doutez ? Cet article est une mine d’informations sur les avantages du coworking.

Alors, comment vous sentez-vous à présent ? Plus confiant ? Envie de démarrer votre activité ? Dans cet article, nous avons déjoué les pièges qui empêchent d’entreprendre. Finalement lorsqu’on est bien informé, on n’a plus peur de se lancer comme entrepreneur. On peut lever les obstacles et avancer avec les bonnes stratégies.


👍 Envie d’aller plus loin ? Je vous conseille vivement d’écouter des podcasts dédiés aux solopreneurs comme J’peux J’ai Business par The BBoost.
Ce podcast ne vous quittera plus lorsque vous l’aurez découvert ! Animé par la pétillante Aline, chaque épisode offre conseils, stratégies et témoignages.
Le tout dans la bonne humeur et avec une énergie communicative à l’image de sa créatrice. Partez à la découverte de vous-même et osez !


Roseline RUPAIRE, pour e-writers

Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW
Article relu par Élodie, tutrice de formation chez FRW

Sources
🔎 Pour tout savoir sur la création d’entreprise : portail de l’auto-entrepreneur (consulté en juillet 2022)

Le Parisien. Le Boom du coworking se confirme partout en France, article publié en novembre 2021 (consulté en juillet 2022)
Charles Pépin. Les vertus de l’échec. Éditions Pocket, publié en septembre 2016, 189 p.
Marie Forleo. Tout est possible ! Créez la vie et le job de vos rêves. Éditions Alisio, publié en janvier 2022, 352 p.