L’Histoire nous a appris qu’il existait pléthore de dirigeants. Des bons comme des mauvais. Qu’est-ce qui suscite ce phénomène de fascination autour du leadership ? Auto-proclamé ou choisi par des pairs, comment naît un meneur ? Pourquoi vouloir devenir un meilleur chef d’équipe de nos jours ? Arrivé à un moment de sa carrière, il arrive qu’on se pose la question. Devenir un bon leader est certainement possible. Bien entendu, cela requiert certaines qualifications et responsabilités, des compétences comme des qualités. Dans cet article, je les ai regroupés en six critères faciles à mettre en œuvre : l’intégrité, l’expertise, le jugement, la supervision, l’humilité et l’émulation.

1 L’intégrité : une qualité clé pour être écouté et suivi

« La manière dont on fait chaque chose est la manière dont on fait toutes les choses. » — T. Harv Eker (Auteur de Les secrets d’un esprit millionnaire)

Si anodin soit-il, un acte répété en continu devient une habitude. La façon dont on fait son lit le matin met en lumière son inclination à être ordonné ou non. Une attitude qui finit par transparaître aux yeux de vos amis, de votre famille et de vos collègues. Gardez donc cette citation à l’esprit. L’intégrité, c’est une affaire de cohérence.

Dans le milieu professionnel, l’honnêteté se révèle être une qualité indispensable. Si les actions d’un chef ne sont pas en adéquation avec ses propos, son équipe va finir par tomber dans l’incompréhension, gagner en méfiance et lui reprocher son incohérence. A contrario, un bon responsable est une personne irréprochable au regard de son comportement. Savoir mettre en application ce que l’on prêche est un principe d’exemplarité que tout collaborateur cherche à suivre.

Inspirez confiance. Faire face à toute situation nécessite une forte conviction. Parler avec assurance en public est un exemple. Un vrai leader sait affirmer sa position tout en restant fidèle à ses valeurs. N’hésitez pas à transférer ce sentiment à autrui. Pour être valorisé, il n’y a rien de mieux que de se faire confier des tâches responsables.

2 L’expertise : être une référence pour tous

« Ne mettez pas la charrue avant les bœufs ».

Pourquoi ? Qui voudrait d’un supérieur qui ne connaît rien de votre secteur et se permet de dire quoi faire ? On ne peut obéir efficacement à une personne tout bonnement incompétente. Un sens des réalités est nécessaire. Avant de gagner un rang plus élevé, il est essentiel d’avoir occupé le poste précédent et d’en avoir la maîtrise. De ce fait, pouvoir saisir les enjeux et les difficultés du travail en question devient plus aisé.

Un leader compétent est une personne reconnue pour sa pédagogie. Étant le plus calé dans son domaine, il est celui vers qui l’on se tourne pour enrichir ses compétences techniques. Il est capable de transmettre ses connaissances le plus clairement possible pour qu’on reconnaisse en lui son expertise. Ainsi disait Einstein :

« Si vous ne pouvez expliquer quelque chose simplement, c’est que vous ne l’avez pas bien compris. ».

Il suffit donc de tout savoir pour être chef ? Pour sortir du lot, il vous faut devenir un expert tactique. Tel un joueur d’échecs qui va savoir comment utiliser au mieux ses pions, un meneur est un bon stratège. Son rôle est d’améliorer le quotidien de ses hommes. En veillant à leur sécurité et à la qualité de leur environnement, ils pourront s’épanouir pleinement et être au top de leurs performances.

3 Le bon jugement : une affaire de diplomatie

« Il faut être pragmatique dans la vie. »

Une expression courante de chaque jour. Cette aptitude à voir les choses de manière concrète en favorisant la pratique et l’expérience, est très recherchée dans les entreprises. C’est ce qui distingue un leader qui est avant tout un décideur. Dans le processus de décision, il doit faire preuve d’un bon jugement : il mesure, compare, soupèse avant de se lancer dans la meilleure direction.

Pour un management réussi, il faut savoir garder la cohésion autour de soi. Les situations de crise sont inévitables. La diplomatie est une caractéristique partagée des leaders du monde. C’est un art social qui favorise les échanges constructifs selon le contexte et les personnes. À ne pas confondre avec la courtoisie. Un manager diplomate sait équilibrer les interactions avec les autres et désamorcer le conflit en douceur.

🧘🏻 Apprenez à rester calme au travail : 5 Techniques à adopter pour travailler sans stresser

Avez-vous déjà entendu parler des soft skills ? Littéralement les « compétences douces », telles que la bienveillance, la compassion et l’empathie. Des qualités psychologiques qu’on assimile tout le long de notre vie. Essentielles, elles peuvent faire la différence entre un individu lambda et un leader de demain.

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Adoptez un comportement attentif à chaque personne sans pour autant vous oublier. Crédit photo : Vecteezy

4 La supervision : pour devenir un bon leader

 

Sun Tzu dit : « vous ne formerez aucune entreprise qui ne puisse être menée à bonne fin. » (Général et auteur Chinois de L’Art de la guerre).

Un meneur d’hommes peut s’apparenter à un chef militaire. Imaginez la situation : envoyer des soldats au front sans aucune préparation. C’est la dispersion assurée. D’où l’importance de partager clairement une vision stratégique avec un but précis. Pour orienter son équipe sur le bon chemin, un leader doit être clairvoyant et voir loin.

Ayez une vision à 360°. Après avoir trouvé la stratégie, il faut passer à l’étape suivante : la tactique. La mise en œuvre d’un projet passe par une analyse des moyens à disposition. Prenez en compte la faisabilité d’exécution, en temps et en heure, par qui. Comme un capitaine qui va regarder la météo avant de lever l’ancre. Face au danger et à l’imprévu, c’est à lui de gérer le risque et de garder le cap.

« Donner aux hommes la valeur qu’ils ont », exigeait Napoléon.

Dans l’effort commun, il est indispensable d’intégrer tous les membres de l’équipe et de donner un sens à ce qu’ils font. Pourquoi continuer sinon ? Nous ne sommes pas des automates. L’un des piliers du leadership est d’identifier et faire émerger le potentiel de chacun. Faites en sorte que la réussite de l’un contribue au succès de tous.

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5 L’humilité : à sa juste place

Selon le petit Larousse, l’humilité est un « état d’esprit de quelqu’un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses et est porté à rabaisser ses propres mérites ». La première condition pour devenir chef c’est de le vouloir. La seconde, plus déterminante, est de tester vos aspirations. Devenir un bon leader c’est se mettre au service d’une mission dont l’intérêt est plus grand que sa personne.

En entreprise, les PDG qui réussissent le mieux ont ce qu’on appelle la capacité d’écoute. Elle leur permet de connaître leurs collaborateurs et de se mettre à leur place. En retour, cela encourage les feedbacks avec le groupe. Une qualité qui en devient un privilège quand il s’agit de vouloir diriger avec leadership. Elle affûte votre estime de soi tout en enrichissant votre savoir-être.

L’autorité est une notion souvent confuse. Abusive sans fondement, elle se transforme en harcèlement moral. Paternisante, elle infantilise ses sujets au lieu de les faire grandir. Pourtant, c’est une faculté personnelle qui vous rend légitime à commander. Accordée naturellement ou non, utilisez-la comme un don et non comme un outil de pouvoir. Un conseil, mettez votre ego de côté.

6 L’émulation : un sentiment puissant partagé

Dans le milieu professionnel, les managers ont des objectifs ambitieux à atteindre. Face à la concurrence, avoir le sens de la compétition est une très bonne chose. Elle permet de vous surpasser en repoussant les limites perpétuellement. Le revers serait de liguer ses employés les uns contre les autres et d’empêcher toute collaboration. Encouragez votre team dans un environnement favorable.

« Le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d’oser. » – Abbé Pierre.

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Une synergie illustrant l’équilibre parfait pour un leadership au top ! Credit photo : Pixabay

Faire preuve d’audace est une qualité or pour un leader. Innover c’est bousculer le changement. Pour certains, ça peut être un challenge, mais pour d’autres, une occasion de libérer son talent. Un bon chef sait être source de propositions pour faire monter son équipe en compétence. Soyez créatif et proposer de nouvelles idées.

Qu’est-ce que la synergie ? Une association de plusieurs entités qui travaillent à l’accomplissement d’une même mission. Rien de plus motivant pour un homme que de progresser en parallèle avec ses confrères. C’est un incroyable sentiment d’appartenance qui booste la motivation de chacun. Il n’y a pas de meilleure récompense pour un chef que de partager cet enthousiasme et mener son équipe au sommet avec lui.

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Pour conclure…

Devenir un bon leader est à la portée de tout le monde. Si vous vous êtes posé(e) la question c’est qu’en votre for intérieur, vous aspirez à être une meilleure personne. Pour créer plus de succès personnel et professionnel, appliquez ces 6 principes simples mais fondamentaux pour changer votre vie. Et n’oubliez pas une chose : Nelson Mandela, Gandhi, Winston Churchill et compagnie sont des perles rares en matière de leadership, mais leur point commun à tous est d’avoir été des grands serviteurs du peuple.

Je vous cite un proverbe africain pour résumer l’idée :

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. »

👉 Si cet article vous a plu, je vous propose de lire Comment trouver le leader en vous de Dale Carnegie.

Sources :

Qu’est-ce qu’un chef ? | Cairn.info
Soft skills, les 15 compétences douces à maîtriser en entreprise
Comment savoir si on a les capacités à devenir manager ? – Capital.fr

Ahn-Ju Ader, pour e-Writers
Article rédigé lors du cursus de formation en rédaction web chez FRW.
Article relu par Périne Coulleit, tutrice de formation chez FRW.